Yulia, Alesia et Olya sont trois sœurs biélorusses. Elles ont grandi en parfaite harmonie avec leur environnement, qu'elles continuent d'habiter en se livrant, entre-autres, à la pêche et à la culture vivrière. Daria Yurkevich cadre magnifiquement cette existence innocente, dans un "paradis" situé... non loin de la Zone d'exclusion de Tchernobyl.
Réalisateur | Daria Yurkevich |
Acteur | Lysa Heurtier Manzanares |
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Pour son premier long métrage, Daria Yurkevich, réalisatrice biélorusse, retourne après 25 ans d’absence dans la région de Tchernobyl où ses grands-parents habitaient avant d'être expulsés après la catastrophe nucléaire. Pour traiter des conséquences de ce désastre écologique et sanitaire, elle place sa caméra du côté de la vie en suivant trois sœurs d'une famille rurale modeste. À travers leur quotidien, elle nous montre ce qui perdure : les départ à l'école, les problèmes de carte Sim, les tâches ménagères, mais aussi la survivance de la nature qui les entourent. Elle filme les champs et les forêts dans des plans aux lumières douces et oniriques, où apparaissent, presque comme des chimères, les animaux sauvages et domestiques. Au cœur de ce tableau d'une vie tranquille et préservée, s’insèrent les traces mortelles laissées par l'accident de la centrale. La mort due aux radiations est aussi un fait quotidien évoqué sans drame, mais chargé de la douleur de l'impuissance.
Lysa Heurtier Manzanares
Réalisatrice
Pour son premier long métrage, Daria Yurkevich, réalisatrice biélorusse, retourne après 25 ans d’absence dans la région de Tchernobyl où ses grands-parents habitaient avant d'être expulsés après la catastrophe nucléaire. Pour traiter des conséquences de ce désastre écologique et sanitaire, elle place sa caméra du côté de la vie en suivant trois sœurs d'une famille rurale modeste. À travers leur quotidien, elle nous montre ce qui perdure : les départ à l'école, les problèmes de carte Sim, les tâches ménagères, mais aussi la survivance de la nature qui les entourent. Elle filme les champs et les forêts dans des plans aux lumières douces et oniriques, où apparaissent, presque comme des chimères, les animaux sauvages et domestiques. Au cœur de ce tableau d'une vie tranquille et préservée, s’insèrent les traces mortelles laissées par l'accident de la centrale. La mort due aux radiations est aussi un fait quotidien évoqué sans drame, mais chargé de la douleur de l'impuissance.
Lysa Heurtier Manzanares
Réalisatrice
Français
Anglais