Ce film est une exploration intime du territoire masculin d’une cité de banlieue. Suivant quatre jeunes hommes, nous arpentons un univers où les corps féminins ne sont plus que des silhouettes fantomatiques et virtuelles. Les déambulations des personnages nous mènent à l’intérieur de lieux quotidiens où nous traquerons la mise en scène de leur virilité ; tandis qu’en voix off leurs récits dévoilent sans fard la part insoupçonnée de leurs histoires et de leurs personnalités.
Réalisateur | Alice Diop |
Acteurs | Sylvain Baldus, Sylvain Bich |
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"Vers la tendresse" est un écrin de sensibilité et de pudeur pour des voix qui d’ordinaire ne se font pas entendre lorsqu’elles parlent d’amour. Ce sont les voix de jeunes de Seine-Saint-Denis qu’Alice Diop, lors d’entretiens préalables au film, a su bousculer, frontale mais respectueuse, au point de parvenir avec eux jusqu’à des zones d’intimité d’une sincérité troublante. Qu’en est-il pour eux de la tendresse ? À leurs voix se juxtapose une composition visuelle et sonore d’une superbe intensité, toute en suggestions et très audacieusement mise en scène.
Sylvain Baldus
Lire l'analyse de Cédric Mal à propos du film "Vers la tendresse", parue dans le n°87 (2016) de la revue Images documentaires
"Vers la tendresse" est un écrin de sensibilité et de pudeur pour des voix qui d’ordinaire ne se font pas entendre lorsqu’elles parlent d’amour. Ce sont les voix de jeunes de Seine-Saint-Denis qu’Alice Diop, lors d’entretiens préalables au film, a su bousculer, frontale mais respectueuse, au point de parvenir avec eux jusqu’à des zones d’intimité d’une sincérité troublante. Qu’en est-il pour eux de la tendresse ? À leurs voix se juxtapose une composition visuelle et sonore d’une superbe intensité, toute en suggestions et très audacieusement mise en scène.
Sylvain Baldus
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