À Saint-Nazaire, ville de l’économie à flux tendu, des gens aux trajectoires hétéroclites ont endossé un gilet jaune fluo, devenu symbole d’une révolte inattendue, à l’hiver 2018. Cinq mois durant, ils ont habité les locaux d’une sous-préfecture désaffectée, où ils ont découvert la puissance du collectif, ses impasses parfois, et la joie de la fraternité retrouvée, au cœur d’un mouvement guidé par la colère.
Réalisateurs | François Langlais, Arthur Thouvenin |
Acteurs | Alizée Mandereau, Alizée Mandereau |
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Là il se passe quelque chose, il faut y aller.
Il semble que c’est un même mouvement qui incite Kyllian et Esperanza à rejoindre les ronds-points, et Arthur et François à filmer la Maison du peuple de Saint-Nazaire.
Pour l’habituée des combats syndicaux ou l’adolescent qui veut mettre fin à la galère, le mouvement des Gilets jaunes a rebattu les cartes du militantisme.
Les réalisateurs nous rappellent par l’image que vivre et lutter avec les autres est un apprentissage, et que les Gilets Jaunes ont redonné une dimension très concrète à la notion galvaudée du vivre-ensemble.
De l’intuition de la révolte à la formation politique, la force du film est de tisser le trajet de ce collectif qui se construit et transforme les gens qui le composent. Et comme Kylian, on se dit que quoi qu’il se passe maintenant, tout ça n’est pas perdu.
Alizée Mandereau
Chargée de production à Tënk
Retrouvez un entretien avec les réalisateurs
sur le site de Mediapart (en accès libre)
Là il se passe quelque chose, il faut y aller.
Il semble que c’est un même mouvement qui incite Kyllian et Esperanza à rejoindre les ronds-points, et Arthur et François à filmer la Maison du peuple de Saint-Nazaire.
Pour l’habituée des combats syndicaux ou l’adolescent qui veut mettre fin à la galère, le mouvement des Gilets jaunes a rebattu les cartes du militantisme.
Les réalisateurs nous rappellent par l’image que vivre et lutter avec les autres est un apprentissage, et que les Gilets Jaunes ont redonné une dimension très concrète à la notion galvaudée du vivre-ensemble.
De l’intuition de la révolte à la formation politique, la force du film est de tisser le trajet de ce collectif qui se construit et transforme les gens qui le composent. Et comme Kylian, on se dit que quoi qu’il se passe maintenant, tout ça n’est pas perdu.
Alizée Mandereau
Chargée de production à Tënk
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