Lorientais, brittophone, Arthur Thouvenin a été formé au journalisme à l’IUT de Lannion, avant de s’essayer à l’écriture et la réalisation documentaires lors d’une licence professionnelle, riche mais disparue depuis, de l’université de Nantes. C’est là qu’un premier film documentaire a vu le jour, en co-réalisation avec Marion Thiriat et Myriam Grupallo, sur la vie des Roms à Nantes. Il a par la suite travaillé comme journaliste et correcteur pour la presse locale, ainsi que comme traducteur des émissions en langue bretonne pour France 3 Bretagne. Son parcours est ponctué d’un engagement associatif et politique, qui l’a naturellement mené à porter son attention sur la révolte des Gilets jaunes, et particulièrement sur l’aventure singulière qui s’est jouée à Saint-Nazaire. Avec François Langlais, ils ont voulu poursuivre cette rencontre neé à l’aube du mouvement et, dans l’urgence qu’une telle situation génère, le désir de filmer leur audacieuse histoire s’est imposée à eux.
À Saint-Nazaire, ville de l’économie à flux tendu, des gens aux trajectoires hétéroclites ont endossé un gilet jaune fluo, devenu symbole d’une révolte inattendue, à l’hiver 2018. Cinq mois durant, ils ont habité les locaux d’une sous-préfecture désaffectée, où ils ont découvert la puissance du collectif, ses impasses parfois, et la joie de la fraternité retrouvée, au cœur d’un mouvement guidé...
À Saint-Nazaire, ville de l’économie à flux tendu, des gens aux trajectoires hétéroclites ont endossé un gilet jaune fluo, devenu symbole d’une révolte inattendue, à l’hiver 2018. Cinq mois durant, ils ont habité les locaux d’une sous-préfecture désaffectée, où ils ont découvert la puissance du collectif, ses impasses parfois, et la joie de la fraternité retrouvée, au cœur d’un mouvement guidé...