Il travaille dans le cinéma, elle, dans l'enseignement, mais s'ennuient à mourir. Bientôt, elle abandonne. En couple depuis trois ans, ils ont une vie sexuelle, des rapports, mais un jour, elle ne veut plus. Sans qu'il ne s'en soit jamais rendu compte, elle n'a jamais éprouvé de plaisir avec lui. Il se rebiffe et ensemble, ils améliorent leurs techniques. Télérama
Réalisateurs | Luc Moullet, Antonietta Pizzorno |
Acteur | Lysa Heurtier Manzanares |
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Pour son 4e film, Luc Moullet s’essaye à la coréalisation avec sa compagne Antonietta Pizzorno. Ensemble, ils décident de raconter l’expérience sexuelle douloureuse qu’ils traversent. La cause supposée est le chamboulement que crée le récent mouvement de libération des femmes jusque dans leur lit.
Leur désir dans ce film est de restituer ce moment de crise, mais en restant souverain de leur réalité individuelle. À ce titre, Antonietta Pizzorno dirigeait les séquences où elle était sans lui, Luc Moullet les siennes, et ils collaboraient pour les séquences en commun. Luc Moullet brouille un peu plus les limites de cette autofiction, tournée à la maison, en décidant de jouer son propre rôle. Quant à Antonietta Pizzorno, elle décide de faire entrer un tiers dans ce dialogue amoureux, en demandant à une amie, Marie-Christine Questerbert, d’endosser son rôle.
Ce duo triangulaire nous est révélé à la fin car les deux cinéastes n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la fin du film. Les séquences finales se succèdent, se superposant ou s’annulant, rejouant formellement le conflit des personnages du film. À la ville comme à la scène, dans le sexe comme dans la création, l’entente paraît compromise…
Pour son 4e film, Luc Moullet s’essaye à la coréalisation avec sa compagne Antonietta Pizzorno. Ensemble, ils décident de raconter l’expérience sexuelle douloureuse qu’ils traversent. La cause supposée est le chamboulement que crée le récent mouvement de libération des femmes jusque dans leur lit.
Leur désir dans ce film est de restituer ce moment de crise, mais en restant souverain de leur réalité individuelle. À ce titre, Antonietta Pizzorno dirigeait les séquences où elle était sans lui, Luc Moullet les siennes, et ils collaboraient pour les séquences en commun. Luc Moullet brouille un peu plus les limites de cette autofiction, tournée à la maison, en décidant de jouer son propre rôle. Quant à Antonietta Pizzorno, elle décide de faire entrer un tiers dans ce dialogue amoureux, en demandant à une amie, Marie-Christine Questerbert, d’endosser son rôle.
Ce duo triangulaire nous est révélé à la fin car les deux cinéastes n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la fin du film. Les séquences finales se succèdent, se superposant ou s’annulant, rejouant formellement le conflit des personnages du film. À la ville comme à la scène, dans le sexe comme dans la création, l’entente paraît compromise…