Dans un documentaire à la première personne, Diako Yazdani, réfugié politique en France, retourne voir sa famille au Kurdistan irakien et leur présente Kojin. Ce jeune homosexuel de vingt-trois ans cherche à exister au sein d’une société où il peine à trouver sa place. Avec humour et poésie, le réalisateur livre un portrait émouvant, où les rencontres des un·es et des autres invitent à une réflexion universelle sur la différence.
Réalisateur | Diako Yazdani |
Acteur | François Waledisch |
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On pourrait se demander à quoi le titre "Toutes les vies de Kojin" fait allusion : toutes les morts auxquelles Kojin a échappé ? (la mort est promise aux gays dans de nombreuses séquences), toutes les "solutions" qu'on lui propose pour résoudre "le problème" au sein d'une société clanique ? Ou, plus sûrement, la variété des rôles qu'il endosse, aspirant à faire reconnaître et accepter son identité intime ? La force du film est justement là : le réalisateur et son protagoniste mènent ce combat ensemble, tirant de leurs interlocuteur·rices des propos sidérants, terrifiants, voire involontairement comiques. Au fil de nombreuses stratégies, porté par la dynamique du tournage, Kojin révèle en filigrane une résolution toujours plus forte. Loin du propos initial, l'épilogue montre hélas qu'il n'est pas encore au bout de ses vies.
François Waledisch
Ingénieur du son
On pourrait se demander à quoi le titre "Toutes les vies de Kojin" fait allusion : toutes les morts auxquelles Kojin a échappé ? (la mort est promise aux gays dans de nombreuses séquences), toutes les "solutions" qu'on lui propose pour résoudre "le problème" au sein d'une société clanique ? Ou, plus sûrement, la variété des rôles qu'il endosse, aspirant à faire reconnaître et accepter son identité intime ? La force du film est justement là : le réalisateur et son protagoniste mènent ce combat ensemble, tirant de leurs interlocuteur·rices des propos sidérants, terrifiants, voire involontairement comiques. Au fil de nombreuses stratégies, porté par la dynamique du tournage, Kojin révèle en filigrane une résolution toujours plus forte. Loin du propos initial, l'épilogue montre hélas qu'il n'est pas encore au bout de ses vies.
François Waledisch
Ingénieur du son
Français
Anglais