En 2002, J.D. charge sa carabine et parcourt Grande-Synthe à la recherche de personnes issues de l’immigration. Sa folle odyssée se termine par le meurtre d’un Maghrébin de 17 ans. Plus de dix ans après les faits, le film suit la route empruntée par le tueur et confronte la ville et ses métamorphoses à la voix de J.D., reconstituée d’après le dossier d’instruction de son procès.
Réalisateur | Thomas Jenkoe |
Acteur | Sylvain Baldus |
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Les voix s’entrechoquent, parfois avec violence, se désarticulent, fondent aux feux de hauts fourneaux transperçant la nuit. Le jour, il y a des zones d’éclaircie, tout n’est pas si noir même si tout est bien gris… C’est une errance contrôlée, volontairement distante, volontairement dépassionnée, que Thomas Jenkoe met en scène dans ces "Souvenirs de la Géhenne". Les contrepoints sont multiples : au sang-froid cinématographique qui accroche l’œil et l’oreille de bout en bout répondent des enjeux sociaux et politiques pour lesquels il convient de ne pas se voiler la face. La réalité est crue, intolérable mais pas seulement.
Sylvain Baldus
Réalisateur
Lire l'analyse de Julien Marsa
à propos du film
dans la revue Images documentaires
Les voix s’entrechoquent, parfois avec violence, se désarticulent, fondent aux feux de hauts fourneaux transperçant la nuit. Le jour, il y a des zones d’éclaircie, tout n’est pas si noir même si tout est bien gris… C’est une errance contrôlée, volontairement distante, volontairement dépassionnée, que Thomas Jenkoe met en scène dans ces "Souvenirs de la Géhenne". Les contrepoints sont multiples : au sang-froid cinématographique qui accroche l’œil et l’oreille de bout en bout répondent des enjeux sociaux et politiques pour lesquels il convient de ne pas se voiler la face. La réalité est crue, intolérable mais pas seulement.
Sylvain Baldus
Réalisateur
Lire l'analyse de Julien Marsa
à propos du film
dans la revue Images documentaires