"À certains moments dans ma vie, je me suis senti tellement dépassé que j'étais presque comme à genoux devant les mots, tellement ils étaient obscurs, tellement ils devenaient sacrés aussi, tellement la peur de ne pas les connaître me tétanisait." Gérard me raconte une vie d'illettré, son combat pour exister. Aujourd'hui à quarante-sept ans il sait enfin lire et écrire, pourtant ces choses simples de la vie quotidienne continuent d’être angoissantes, paralysantes. Comment alors exercer un métier ? Comment devenir père et transmettre ? Comment réapprendre à s’aimer ? Ce film témoigne de l'aventure d'un homme en quête de son identité. C'est le récit initiatique de son cheminement vers le savoir. Un voyage intérieur pour reconquérir son image, sa place dans la société, et redevenir enfin l'acteur de sa propre vie.
Réalisateur | Marianne Bressy |
Acteur | Jérémie Jorrand |
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Le cinéma documentaire, parfois, ce sont des protagonistes forts, des épreuves à surmonter, des conflits, des obstacles, de l'émotion, du suspense. "Au pied de la lettre" utilise une grammaire dramaturgique implacable pour nous entraîner à la suite de Gérard et faire fonctionner à plein l'identification. Le film utilise aussi une chose rare en documentaire, car difficilement enregistrable, et pourtant ici enregistrée : le monologue intérieur — truc futé et d'une très grande force dramatique, qui nous accompagne encore davantage dans la lecture du film et l'intimité de Gérard...
C'est une histoire, vraie. Il n'est pas si courant de ressortir d'un film avec le souci de ce qu'a pu devenir son personnage. Ça fait du bien, d'aimer un personnage.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Le cinéma documentaire, parfois, ce sont des protagonistes forts, des épreuves à surmonter, des conflits, des obstacles, de l'émotion, du suspense. "Au pied de la lettre" utilise une grammaire dramaturgique implacable pour nous entraîner à la suite de Gérard et faire fonctionner à plein l'identification. Le film utilise aussi une chose rare en documentaire, car difficilement enregistrable, et pourtant ici enregistrée : le monologue intérieur — truc futé et d'une très grande force dramatique, qui nous accompagne encore davantage dans la lecture du film et l'intimité de Gérard...
C'est une histoire, vraie. Il n'est pas si courant de ressortir d'un film avec le souci de ce qu'a pu devenir son personnage. Ça fait du bien, d'aimer un personnage.
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