Après une licence de lettres modernes, Marianne Bressy devient organisatrice de free parties puis vee-jay et clipeuse pour les musiciens de la scène breakcore et impro. Le réel intervient comme un support narratif évident lorsqu’elle veut être entendue plus fort que la musique. Autodidacte, bidouilleuse, elle se tourne vers le documentaire, et c’est à travers des portraits très intimistes qu’elle réalise des films sensibles et militants sur les questions d’immigration, de colonisation ou d’illettrisme. L’injustice étant le moteur essentiel de ses colères et le fondement de l’énergie à l’origine de ses films, c’est tout naturellement qu’elle devient directrice artistique du festival Images de Justice pour Comptoir du Doc. "Au pied de la lettre", son premier long métrage, est soutenu dès l'écriture par le dispositif Brouillon d'un rêve, accueilli par Cinéastes en résidence à Périphérie, et lauréat des Étoiles de la SCAM.
"À certains moments dans ma vie, je me suis senti tellement dépassé que j'étais presque comme à genoux devant les mots, tellement ils étaient obscurs, tellement ils devenaient sacrés aussi, tellement la peur de ne pas les connaître me tétanisait." Gérard me raconte une vie d'illettré, son combat pour exister. Aujourd'hui à quarante-sept ans il sait enfin lire et écrire, pourtant ces choses sim...
"À certains moments dans ma vie, je me suis senti tellement dépassé que j'étais presque comme à genoux devant les mots, tellement ils étaient obscurs, tellement ils devenaient sacrés aussi, tellement la peur de ne pas les connaître me tétanisait." Gérard me raconte une vie d'illettré, son combat pour exister. Aujourd'hui à quarante-sept ans il sait enfin lire et écrire, pourtant ces choses sim...