Elle a consacré près de six ans de sa vie au montage de _Shoah_, le film-fleuve du réalisateur Claude Lanzmann. Son nom : Ziva Postec. Cette dentellière de l’ombre a fait don d’elle-même au cinéma jusqu’à l’obsession. Depuis Jaffa, en Israël, elle déroule aujourd’hui ses souvenirs intimes liés à une entreprise de création hors du commun.
Réalisateur | Catherine Hébert |
Acteur | Fabien David |
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Le film de Catherine Hébert est davantage qu’un film sur « la monteuse derrière Shoah ». Il est le portrait sensible d’une femme admirable ; un film qui, par son récit, par les archives qu’il agence et les témoignages qu’il suscite, nous donne à comprendre pourquoi Ziva Postec, par son histoire familiale et son parcours, était la personne dont Claude Lanzmann avait besoin ; et comment cette femme a apporté une contribution décisive au film tel que nous le connaissons. Shoah eût été assurément différent sans elle qui lui a consacré six années de sa vie, et sacrifié sa vie personnelle. Ce film-là, « monté comme une dentelle », a trouvé plus que tout autre sa forme au montage. Shoah lui doit énormément. Et nous sommes désormais reconnaissant·es à Catherine Hébert, à la généreuse attention qu’elle porte avec ce film à Ziva Postec, de nous permettre d’en prendre la mesure.
« Je ne vois pas comment on peut faire de grandes choses sans aller jusqu’au bout. »
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
Le film de Catherine Hébert est davantage qu’un film sur « la monteuse derrière Shoah ». Il est le portrait sensible d’une femme admirable ; un film qui, par son récit, par les archives qu’il agence et les témoignages qu’il suscite, nous donne à comprendre pourquoi Ziva Postec, par son histoire familiale et son parcours, était la personne dont Claude Lanzmann avait besoin ; et comment cette femme a apporté une contribution décisive au film tel que nous le connaissons. Shoah eût été assurément différent sans elle qui lui a consacré six années de sa vie, et sacrifié sa vie personnelle. Ce film-là, « monté comme une dentelle », a trouvé plus que tout autre sa forme au montage. Shoah lui doit énormément. Et nous sommes désormais reconnaissant·es à Catherine Hébert, à la généreuse attention qu’elle porte avec ce film à Ziva Postec, de nous permettre d’en prendre la mesure.
« Je ne vois pas comment on peut faire de grandes choses sans aller jusqu’au bout. »
Fabien David
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