Après ses études en journalisme international, Catherine Hébert entreprend un premier grand voyage en Afrique de l’Ouest. Ce périple éveille en elle un intérêt marqué pour les droits de la personne, répercuté dans de nombreux reportages et films documentaires qui l’ont conduite de l’Ouganda (Des mangues pour Charlotte, 2004) à la République démocratique du Congo (La Longue route de Julienne, 2008), en passant par le Bangladesh (Le Visage que j’avais, 2006) et le Burkina Faso (Hier à Nyassan, 2016). En 2008, le long métrage De l’autre côté du pays, qui porte sur la guerre dans le nord de l’Ouganda, a récolté des critiques élogieuses et des sélections dans nombre de festivals. Pour réaliser Carnets d’un grand détour (2012), la cinéaste a suivi pendant huit mois un lecteur public et son âne sur les routes du Maroc, du Sénégal et du Mali. Gagnant du Grand prix de la compétition nationale aux RIDM 2011, le film reste à ce jour, de l’avis de la cinéaste, son opus le plus personnel. En 2013, Catherine Hébert a été choisie comme cinéaste en résidence par le Conseil des arts de Montréal. La même année, elle coréalise une série de quatre films intégrés à l’exposition Fleuve (Grande Bibliothèque de Montréal), qui retrace les 50 ans de carrière de René Derouin. On lui doit également les documentaires Thé à l’ambassade (2003) et Voici l’homme (2005). Son plus récent film Ziva Postec. La monteuse derrière le film Shoah fut lancé en première internationale au Festival international du film de Rotterdam (2019). Photo © Elric Robichon
Ziva Postec. La monteuse derrière le film « Shoah »
Nouveauté !Elle a consacré près de six ans de sa vie au montage de _Shoah_, le film-fleuve du réalisateur Claude Lanzmann. Son nom : Ziva Postec. Cette dentellière de l’ombre a fait don d’elle-même au cinéma jusqu’à l’obsession. Depuis Jaffa, en Israël, elle déroule aujourd’hui ses souvenirs intimes liés à une entreprise de création hors du commun.
Ziva Postec. La monteuse derrière le film « Shoah »
Nouveauté !Elle a consacré près de six ans de sa vie au montage de _Shoah_, le film-fleuve du réalisateur Claude Lanzmann. Son nom : Ziva Postec. Cette dentellière de l’ombre a fait don d’elle-même au cinéma jusqu’à l’obsession. Depuis Jaffa, en Israël, elle déroule aujourd’hui ses souvenirs intimes liés à une entreprise de création hors du commun.