Filmant un "travail en train de se faire", Claire Denis a suivi la chorégraphe française Mathilde Monnier le temps d’une création. De l’écriture à la mise en scène, le rapport au corps est abordé sous toutes ses facettes, donnant à voir le langage commun de deux artistes et tissant d’infinies passerelles entre danse et cinéma.
Réalisateur | Claire Denis |
Acteur | Line Peyron |
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"Dans chaque geste il y a une résistance et un abandon". C’est par ces termes que s’exprime la chorégraphe française Mathilde Monnier au sujet de son rapport à la danse et plus précisément au corps. Claire Denis l’a suivie le temps d’une création, de l’écriture à la mise en scène, en passant par les répétitions. Admettons que le cinéma soit une peau et l’on comprend ainsi les raisons pour lesquelles la cinéaste alterne entre l’utilisation du super 8 et du 16mm. Trouver la bonne matière, la texture idéale, cela participe du travail de recherche conduisant à faire corps avec la démarche de Mathilde Monnier. De cette présence pourtant discrète du dispositif naît une attention de tous les instants aux gestes, laissant dès lors à chaque spectateur.rice le soin d’épouser les courbes dessinées par les films. Cette médiation donne finalement à penser que cinéma et danse partagent un même langage dont on ne sait plus très bien qui se nourrit de l’autre. Avec une délicatesse infinie, Claire Denis filme le devenir d’une pièce comme processus du désir
Tom Bidou
Visions du Réel
Vous pouvez retrouver ici la Masterclass donnée par Claire Denis lors de la dernière édition de Visions du Réel.
"Dans chaque geste il y a une résistance et un abandon". C’est par ces termes que s’exprime la chorégraphe française Mathilde Monnier au sujet de son rapport à la danse et plus précisément au corps. Claire Denis l’a suivie le temps d’une création, de l’écriture à la mise en scène, en passant par les répétitions. Admettons que le cinéma soit une peau et l’on comprend ainsi les raisons pour lesquelles la cinéaste alterne entre l’utilisation du super 8 et du 16mm. Trouver la bonne matière, la texture idéale, cela participe du travail de recherche conduisant à faire corps avec la démarche de Mathilde Monnier. De cette présence pourtant discrète du dispositif naît une attention de tous les instants aux gestes, laissant dès lors à chaque spectateur.rice le soin d’épouser les courbes dessinées par les films. Cette médiation donne finalement à penser que cinéma et danse partagent un même langage dont on ne sait plus très bien qui se nourrit de l’autre. Avec une délicatesse infinie, Claire Denis filme le devenir d’une pièce comme processus du désir
Tom Bidou
Visions du Réel
Vous pouvez retrouver ici la Masterclass donnée par Claire Denis lors de la dernière édition de Visions du Réel.
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