« C’est un film sur le poète et plasticien Jean-Luc Parant qui depuis des décennies fabrique des boules et écrit des textes sur les yeux. Touchée par son travail, j’ai eu envie de réaliser un film sur sa vision du monde qui fait écho à la mienne. C’est un film de regard : le sien sur le monde, le mien sur son monde, le mien sur le monde à travers son regard, et le sien sur le monde à travers mon film. » Claire Glorieux
Réalisateur | Claire Glorieux |
Acteur | Benoît Hické |
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« Je fais des boules pour pouvoir entrer dans mes mains et aller là où mes yeux ne vont pas, où je ne suis jamais allé avec eux, où je ne me rappelle pas avoir été visible. Pour aller là dans la matière, dans mon corps sur la terre », écrivait l’artiste Jean-Luc Parant. Réaliser un film sur des boules qui sont autant d’yeux et donc de caméras, voilà une proposition que l’autrice du très remarqué Zou nous adresse avec une gourmandise fort réjouissante. Son portrait d’artiste respecte les lois du genre (éléments biographiques, création des pièces, l'artiste dissertant dans son atelier, etc.) mais façon puzzle : on y voit un Parant souvent roublard nous expliquer son rapport à l’argent, au corps, au monde de l’art, à travers un jeu de miroir composé de chansons (interprétées par Claire Glorieux) et surtout d’un montage qui lui aussi tourne et se déplie comme une mélodie d’enfant. Ce film est autant un film consacré à un artiste que la constitution d'une méthode de fabrication du cinéma : joyeuse, joueuse et curieuse.
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
« Je fais des boules pour pouvoir entrer dans mes mains et aller là où mes yeux ne vont pas, où je ne suis jamais allé avec eux, où je ne me rappelle pas avoir été visible. Pour aller là dans la matière, dans mon corps sur la terre », écrivait l’artiste Jean-Luc Parant. Réaliser un film sur des boules qui sont autant d’yeux et donc de caméras, voilà une proposition que l’autrice du très remarqué Zou nous adresse avec une gourmandise fort réjouissante. Son portrait d’artiste respecte les lois du genre (éléments biographiques, création des pièces, l'artiste dissertant dans son atelier, etc.) mais façon puzzle : on y voit un Parant souvent roublard nous expliquer son rapport à l’argent, au corps, au monde de l’art, à travers un jeu de miroir composé de chansons (interprétées par Claire Glorieux) et surtout d’un montage qui lui aussi tourne et se déplie comme une mélodie d’enfant. Ce film est autant un film consacré à un artiste que la constitution d'une méthode de fabrication du cinéma : joyeuse, joueuse et curieuse.
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
Français