Avec ce portrait d’un cinéaste à part, il s’agit de saisir l’essentiel du rapport de Vittorio de Seta à ceux qu’il a filmés, les plus humbles, qu’il a portés avec élégance et en couleurs dès les années 1950, sur le grand écran du Cinémascope. C’est chez lui, en Calabre, que le cinéaste se remémore ses épopées de cinéma. À partir du son de ses premiers films, des courts métrages documentaires, cet artisan du cinéma et pionnier du son nous raconte comment il est allé filmer et enregistrer sur les barques de la pêche à l’espadon, au fond de mines de souffre ou au sommet du Stromboli. Puis, en évoquant ses long métrage, "Journal d’un instituteur", "Un homme à moitié" et "Bandits à Orgosolo",... Vittorio de Seta nous explique comment filmer les autres, c’est aussi "chercher à l'intérieur de soi".
Réalisateurs | Vincent Sorrel, Barbara Vey |
Acteur | Marc Guiga |
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Une magnifique séquence ouvre ce film et en devient le fil conducteur : Vittorio De Seta réécoute la bande son de ses premiers films sur un gros magnéto à bandes. En plein air au milieu de ses oliviers, il parle du montage qui a été entièrement guidé par le rythme des cris ou des chants des hommes, le ressac de la mer, les bruits répétitifs des rames ou des instruments agricoles. Du coup, dans les images de Vincent Sorrel et Barbara Vey, périphériques au portrait même du dottore, on se surprend à accorder une importance toute particulière au son, celui du vent dans les rameaux d’olivier, de la machine qui secoue les arbres ou du vieux vélomoteur du prêtre venant visiter les ouvriers.
Marc Guiga
Images de la Culture - CNC
Une magnifique séquence ouvre ce film et en devient le fil conducteur : Vittorio De Seta réécoute la bande son de ses premiers films sur un gros magnéto à bandes. En plein air au milieu de ses oliviers, il parle du montage qui a été entièrement guidé par le rythme des cris ou des chants des hommes, le ressac de la mer, les bruits répétitifs des rames ou des instruments agricoles. Du coup, dans les images de Vincent Sorrel et Barbara Vey, périphériques au portrait même du dottore, on se surprend à accorder une importance toute particulière au son, celui du vent dans les rameaux d’olivier, de la machine qui secoue les arbres ou du vieux vélomoteur du prêtre venant visiter les ouvriers.
Marc Guiga
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