La réalisatrice Marie-Claude Treilhou filme l'Orchestre de Paris et par son film, propose d’extraire l’orchestre symphonique de son abstraction, de lui donner du corps, de l’humaniser, pour prendre la mesure du travail qui précède et accompagne le concert, tout ce qui en conditionne l’existence. Le film se situe résolument du côté du travail, de ses conditions, de ses spécificités, finesses et drôleries. Pour donner à la magie musicale tout son soubassement logistique, en renforcer la force émotionnelle, mesurer toute l’envergure de ce phénomène de raffinement, à tous les étages de son élaboration.
Réalisateur | Marie-Claude Treilhou |
Acteur | Sylvain Bich |
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Nul besoin d’être mélomane pour se passionner pour ce film. Sans voix off ni commentaire, la caméra de Marie-Claude Treilhou nous fait entrer dans le quotidien des répétitions d’un grand orchestre. Sur le plateau, avec les musiciens et le maestro en premier lieu : on assiste aux discussions, aux débats entre musiciens sur une note, un tempo. Tout se fait ici dans le détail, la nuance, une exigence de chacun pour que l’ensemble sonne juste. Et ce que l’on n’entendait pas émerge d’un coup, prend toute son importance… Aussi, un habile travail de montage nous fait passer sans heurt, régulièrement, du coté des coulisses à la rencontre de ceux qui, sans jouer d’instruments, œuvrent avec minutie à l’aboutissement de ce que sera le concert.
Il ne suffit pas que de notes et d’instruments pour créer une symphonie, encore faut-il que tout un chacun s’accorde à l’autre et joue avec la bonne interprétation, tel pourrait être le fil conducteur de ce film à voir et à écouter !
Sylvain Bich
Projectionniste
Lire l'analyse de Guillaume Morel
à propos du film
dans le n°64 de la revue Images documentaires
Nul besoin d’être mélomane pour se passionner pour ce film. Sans voix off ni commentaire, la caméra de Marie-Claude Treilhou nous fait entrer dans le quotidien des répétitions d’un grand orchestre. Sur le plateau, avec les musiciens et le maestro en premier lieu : on assiste aux discussions, aux débats entre musiciens sur une note, un tempo. Tout se fait ici dans le détail, la nuance, une exigence de chacun pour que l’ensemble sonne juste. Et ce que l’on n’entendait pas émerge d’un coup, prend toute son importance… Aussi, un habile travail de montage nous fait passer sans heurt, régulièrement, du coté des coulisses à la rencontre de ceux qui, sans jouer d’instruments, œuvrent avec minutie à l’aboutissement de ce que sera le concert.
Il ne suffit pas que de notes et d’instruments pour créer une symphonie, encore faut-il que tout un chacun s’accorde à l’autre et joue avec la bonne interprétation, tel pourrait être le fil conducteur de ce film à voir et à écouter !
Sylvain Bich
Projectionniste
Lire l'analyse de Guillaume Morel
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