Au milieu de l'été, une bande d'amis décide de descendre une rivière dans un radeau de fortune. Les obstacles, physiques et vivants, qu'ils rencontrent témoignent des transformations comme des altérations des cours d'eau par les humains. Mêlant road-trip et parole scientifique, le film tisse des liens entre les mondes immergés et submergés dont les prismes multiples engagent une rencontre réparatrice entre humains et non-humains.
Réalisateurs | Marie Lusson, Émilien De Bortoli |
Acteur | Vincent Deville et Dominique Rousselet |
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Le film s’intéresse à la restauration des rivières, qui consiste à redonner leur forme d’origine à des cours d’eau dont les méandres ont été supprimés pour un usage rationnalisé à des fins humaines. En complément de la parole des scientifiques, les cinéastes ressentent le besoin d’entrer en contact avec la rivière selon un autre type de connaissances : ils vont faire une expérience physique et sensible en descendant le cours d’eau sur un radeau qu’ils ont construit eux-mêmes. Par des techniques d’approche et d’immersion, un simple rocher devient un support qui accueille une biodiversité riche et complexe, et la rivière un milieu désormais repeuplé d’une vie qui fourmille et chante. Au gré de ces perceptions sensibles, nous comprenons que nous ne sommes pas séparés de notre environnement, qui est avant tout un milieu de vie partagé.
Vincent Deville
Maître de conférences en cinéma à l’université Paul-Valéry Montpellier 3
Le film s’intéresse à la restauration des rivières, qui consiste à redonner leur forme d’origine à des cours d’eau dont les méandres ont été supprimés pour un usage rationnalisé à des fins humaines. En complément de la parole des scientifiques, les cinéastes ressentent le besoin d’entrer en contact avec la rivière selon un autre type de connaissances : ils vont faire une expérience physique et sensible en descendant le cours d’eau sur un radeau qu’ils ont construit eux-mêmes. Par des techniques d’approche et d’immersion, un simple rocher devient un support qui accueille une biodiversité riche et complexe, et la rivière un milieu désormais repeuplé d’une vie qui fourmille et chante. Au gré de ces perceptions sensibles, nous comprenons que nous ne sommes pas séparés de notre environnement, qui est avant tout un milieu de vie partagé.
Vincent Deville
Maître de conférences en cinéma à l’université Paul-Valéry Montpellier 3
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