Dans le cabinet de Georges Federmann, psychiatre atypique et iconoclaste, consultent des patients français et étrangers. Originaires du quartier, du village voisin ou d’un autre continent, Diane, Karim, Gilbert et bien d’autres, viennent ici confier leur histoire. Pour certains, il s’agit de trouver un refuge, une oreille attentive, pour d’autres, c’est l’envie de vivre qu’il faut préserver.
Réalisateur | Swen de Pauw |
Acteur | Éva Tourrent |
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Rarement le documentaire n’a pu approcher d’aussi près l’intimité de ce qui se joue dans le cabinet du psychiatre. Grâce à des années d’approche et à la sobriété d’un dispositif de champ/contre champ à deux caméras, Swen de Pauw révèle toute l’humanité et le caractère exceptionnel de la relation tissée par Georges Federmann avec ses patients, la confiance établie au fil du temps par ce psychiatre généreux mais aussi engagé dans une pratique sociale et d’accueil des migrants. Par instant, on entend le brouhaha de sa salle d’attente toujours ouverte et sans rendez-vous qui laisse la place à ceux qui ne dorment pas. On découvre aussi des patients qui rédigent eux-mêmes leurs prescriptions de médicaments. Une psychiatrie qui pense ses rapports de pouvoir et sa dimension politique, c’est la possibilité d’écouter les souffrances et, faute de les faire disparaître, de les atténuer. Une réussite de cinéma autant qu’humaine et clinique.
Éva Tourrent
Responsable artistique de Tënk
Rarement le documentaire n’a pu approcher d’aussi près l’intimité de ce qui se joue dans le cabinet du psychiatre. Grâce à des années d’approche et à la sobriété d’un dispositif de champ/contre champ à deux caméras, Swen de Pauw révèle toute l’humanité et le caractère exceptionnel de la relation tissée par Georges Federmann avec ses patients, la confiance établie au fil du temps par ce psychiatre généreux mais aussi engagé dans une pratique sociale et d’accueil des migrants. Par instant, on entend le brouhaha de sa salle d’attente toujours ouverte et sans rendez-vous qui laisse la place à ceux qui ne dorment pas. On découvre aussi des patients qui rédigent eux-mêmes leurs prescriptions de médicaments. Une psychiatrie qui pense ses rapports de pouvoir et sa dimension politique, c’est la possibilité d’écouter les souffrances et, faute de les faire disparaître, de les atténuer. Une réussite de cinéma autant qu’humaine et clinique.
Éva Tourrent
Responsable artistique de Tënk
Français
Anglais