De la journée portes ouvertes en passant par toutes les étapes, voici le récit du concours d'entrée de La Fémis, grande école de cinéma française. Les candidats et les professionnels qui composent les différents jurys se rencontrent au fil d'épreuves où s'affrontent le désir des jeunes gens de faire du cinéma et d'être dans une grande école et une génération de professionnels qui choisissent leurs héritiers.
Réalisateur | Claire Simon |
Acteur | Jean-Marie Barbe |
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C’est magnifique de pouvoir inaugurer la nouvelle plage hebdomadaire de Tënk dédiée aux documentaires d’auteurs qui sortent en salle par ce film de Claire Simon, consacré à la célèbre école de cinéma qu’est La Fémis. Mais les apparences sont trompeuses : on aurait tort de penser qu’il s’agit d’un film sur le cinéma — d'ailleurs rien dans le titre ne l'évoque. Claire Simon s’intéresse d’abord à la dimension de concours, à la mécanique de sélection d'une grande école et ce qu’elle révèle de la reproduction des élites. Bien sûr, on y découvre des candidats attachants, mais il s’agit moins de comprendre leurs désirs de cinéma que de les voir confrontés à la compétition et aux professionnels qui les jugent. Et très vite on se retrouve à examiner les examinateurs, témoins de la fragilité de leurs décisions, de leurs qualités et de leurs faiblesses, de leurs jugements parfois aveuglés par la dimension affective et émotionnelle. Si le film n’est pas là ou on l’attendait, il confirme s’il le fallait les qualités d'un vrai regard de cinéaste.
Jean-Marie Barbe
Producteur, co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
C’est magnifique de pouvoir inaugurer la nouvelle plage hebdomadaire de Tënk dédiée aux documentaires d’auteurs qui sortent en salle par ce film de Claire Simon, consacré à la célèbre école de cinéma qu’est La Fémis. Mais les apparences sont trompeuses : on aurait tort de penser qu’il s’agit d’un film sur le cinéma — d'ailleurs rien dans le titre ne l'évoque. Claire Simon s’intéresse d’abord à la dimension de concours, à la mécanique de sélection d'une grande école et ce qu’elle révèle de la reproduction des élites. Bien sûr, on y découvre des candidats attachants, mais il s’agit moins de comprendre leurs désirs de cinéma que de les voir confrontés à la compétition et aux professionnels qui les jugent. Et très vite on se retrouve à examiner les examinateurs, témoins de la fragilité de leurs décisions, de leurs qualités et de leurs faiblesses, de leurs jugements parfois aveuglés par la dimension affective et émotionnelle. Si le film n’est pas là ou on l’attendait, il confirme s’il le fallait les qualités d'un vrai regard de cinéaste.
Jean-Marie Barbe
Producteur, co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas