Une zone en friche vit ses dernières heures. 53 hectares à bâtir pour un vaste projet immobilier dans l'air du temps. Chronique d'un terrain vague en transformation, le film scrute l'annonce d'un « nouvel art de vivre » dans la réalité brute du terrain.
Réalisateur | Antoine Boutet |
Acteur | François Waledisch |
Partager sur |
Ce film semble émaner d'un extraterrestre nourri de stimulations pluri-sensorielles vécues au fil de la transformation d'un territoire. Si la menée de la chronologie en est intacte, sa perception ne cesse d'explorer le réel en variant d'échelles, de points de vue et de points d'ouïe, sans liens apparents. Ainsi différents modes narratifs se déclinent en empruntant à des registres hétérogènes : le réel, le réel en porte-à-faux ou manipulé, de fréquentes distorsions image-son et même l'usage d'images et sons de synthèse. La vérité est scrutée à partir de matières aussi dissemblables que le cinéma direct, le décalage à la Tati ou de longs plans contemplatifs du vivant. L'élémentaire de l'insecte ou de la mauvaise herbe côtoie le pouls de la cité. Les affiches et publicités se meuvent parfois par des éléments climatiques ou apparaissent en oripeaux de slogans. Cela nous induit à recréer continuellement les perspectives et à nous rendre observateur·ices sagaces du vague terrain devenant ici, sous nos yeux et par nos oreilles, Brazza.
François Waledisch
Ingénieur du son
Ce film semble émaner d'un extraterrestre nourri de stimulations pluri-sensorielles vécues au fil de la transformation d'un territoire. Si la menée de la chronologie en est intacte, sa perception ne cesse d'explorer le réel en variant d'échelles, de points de vue et de points d'ouïe, sans liens apparents. Ainsi différents modes narratifs se déclinent en empruntant à des registres hétérogènes : le réel, le réel en porte-à-faux ou manipulé, de fréquentes distorsions image-son et même l'usage d'images et sons de synthèse. La vérité est scrutée à partir de matières aussi dissemblables que le cinéma direct, le décalage à la Tati ou de longs plans contemplatifs du vivant. L'élémentaire de l'insecte ou de la mauvaise herbe côtoie le pouls de la cité. Les affiches et publicités se meuvent parfois par des éléments climatiques ou apparaissent en oripeaux de slogans. Cela nous induit à recréer continuellement les perspectives et à nous rendre observateur·ices sagaces du vague terrain devenant ici, sous nos yeux et par nos oreilles, Brazza.
François Waledisch
Ingénieur du son
Français