Au cœur de la brousse du Burkina Faso, au creux des graviers, une civilisation entêtée cherche son avenir sous la terre. Aveugles ou bien trop voyants, ils creusent, nuit et jour, poussés par la folie qui guide l'homme jusqu'à sa mort.
Réalisateur | Simon Coulibaly Gillard |
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On pourrait croire que Yaar annonce un film ethnologique, mais son parti pris onirique en fait une expérience esthétique qui transcende la narration linéaire. Le choix du muet accentue ce trait, avec pour effet de plonger le spectateur dans un univers qui le laisse libre d’en interpréter les codes. À travers l’expérience esthétique des images qui se superposent et se répondent, nous sommes plongés dans un voyage sensoriel où la beauté naît de la fusion des contraires. Cette œuvre nous pousse à réfléchir sur notre place dans l'univers, sur notre relation à la terre et à l'invisible. Cependant, on ne peut s’empêcher de penser que ces hommes et enfants qui creusent la terre au péril de leur vie, à des milliers de kilomètres de nous, sont prisonniers d'un système qui les lie indirectement à nous.
Laurence Barrau
Programmatrice à DOC-Cévennes
On pourrait croire que Yaar annonce un film ethnologique, mais son parti pris onirique en fait une expérience esthétique qui transcende la narration linéaire. Le choix du muet accentue ce trait, avec pour effet de plonger le spectateur dans un univers qui le laisse libre d’en interpréter les codes. À travers l’expérience esthétique des images qui se superposent et se répondent, nous sommes plongés dans un voyage sensoriel où la beauté naît de la fusion des contraires. Cette œuvre nous pousse à réfléchir sur notre place dans l'univers, sur notre relation à la terre et à l'invisible. Cependant, on ne peut s’empêcher de penser que ces hommes et enfants qui creusent la terre au péril de leur vie, à des milliers de kilomètres de nous, sont prisonniers d'un système qui les lie indirectement à nous.
Laurence Barrau
Programmatrice à DOC-Cévennes
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