Vittorio De Seta est né en 1923 à Palerme. Entre 1954 et 1959, il tourne dix courts-métrages sur la vie des paysans, pêcheurs, bergers et mineurs en Sicile, en Sardaigne et dans les Îles Éoliennes. Ces films au caractère tant ethnographique que poétique font date dans l’histoire du documentaire. À partir des années 1960, il se tourne vers la réalisation de longs métrages de fiction.
Au nord de la Sicile, les habitants des Îles Éoliennes vivent sous la menace du Stromboli, l'un des rares volcans du bassin méditerranéen encore en activité. Nombre d'îliens émigrent vers le continent et ceux restés sur place vivent au rythme du monstre assoupi. Ce documentaire fut tourné en 1954 pendant l’une des éruptions les plus violentes du siècle.
À l’arrivée des beaux jours, les hommes partent à la pêche dans le détroit de Messine, entre la Sicile et la Calabre, là où l’espadon vient déposer ses œufs. Les femmes restent au village et le soir, au retour des hommes, on se rassemble pour célébrer par des chants et des danses la pêche de la journée.
Le centre de la Sicile regorge de mines de soufre. À cinq cents mètres sous le niveau du sol, à peine protégés, mal équipés, les mineurs s'épuisent et souffrent pour l'extraire des entrailles de la terre. Parfois les galeries se mettent à gronder et leurs gestes se suspendent.
Au nord de la Sicile, les habitants des Îles Éoliennes vivent sous la menace du Stromboli, l'un des rares volcans du bassin méditerranéen encore en activité. Nombre d'îliens émigrent vers le continent et ceux restés sur place vivent au rythme du monstre assoupi. Ce documentaire fut tourné en 1954 pendant l’une des éruptions les plus violentes du siècle.
À l’arrivée des beaux jours, les hommes partent à la pêche dans le détroit de Messine, entre la Sicile et la Calabre, là où l’espadon vient déposer ses œufs. Les femmes restent au village et le soir, au retour des hommes, on se rassemble pour célébrer par des chants et des danses la pêche de la journée.
Le centre de la Sicile regorge de mines de soufre. À cinq cents mètres sous le niveau du sol, à peine protégés, mal équipés, les mineurs s'épuisent et souffrent pour l'extraire des entrailles de la terre. Parfois les galeries se mettent à gronder et leurs gestes se suspendent.