Shirley Clarke (1919-1997) est une figure majeure du cinéma indépendant new yorkais. Danseuse de formation, c’est vers le cinéma qu’elle concentre finalement ses talents, à une époque où l’on trouve encore peu de femmes réalisatrices. Ses premiers courts métrages A Dance in the Sun (1953), Bullfight (1955) ou Bridges Go-Round (1958) sont symptomatiques de son obsession pour le mouvement. Membre de l’avant-garde artistique de Greenwhich Village, elle sera, en 1962, un des membres fondateurs de la Film-Makers' Cooperative. The Connection (1961), son premier long métrage, acclamé à Cannes, marque le début d’une série de films engagés socialement, où la fiction croise volontiers le réel. Elle conclut son œuvre en 1985 avec Ornette: Made in America, un portrait atypique et protéiforme du génie du jazz Ornette Coleman.
_Portrait of Jason_ a été tourné une nuit de décembre 1966 dans la chambre qu’occupe alors Shirley Clarke au mythique Chelsea Hotel à New York. Seul face à la caméra, Jason se met en scène, interprète les personnages croisés lors d’une vie qu’il s’est partiellement inventé depuis son enfance et se raconte, une bouteille de scotch et une cigarette à la main.
Chronique ludique de la construction du Tishman Building, au numéro 666 de la Cinquième Avenue, à New-York.
Pendant plus de vingt ans, Shirley Clarke a recueilli les mots et les notes d’Ornette Coleman, multi-instrumentiste génial et inventeur du free jazz. Elle dresse un portrait atypique du musicien, conçu comme une mosaïque complexe faite d’images d’archives, d’entretiens, de séquences fictionnelles et de performances live. Aux frontières du documentaire et du cinéma expérimental, il brosse en cre...
Huit copains jouent du jazz et racontent des anecdotes en attendant leur dealer dans un loft de Greenwich Village. Pour se faire un peu d'argent, ils ont accepté d'être filmés par le vrai faux documentariste Jim Dunn... À travers cette fiction tournée comme un documentaire, Shirley Clarke joue sur notre perception du réel et dresse un portrait des marges de la société américaine.
_Portrait of Jason_ a été tourné une nuit de décembre 1966 dans la chambre qu’occupe alors Shirley Clarke au mythique Chelsea Hotel à New York. Seul face à la caméra, Jason se met en scène, interprète les personnages croisés lors d’une vie qu’il s’est partiellement inventé depuis son enfance et se raconte, une bouteille de scotch et une cigarette à la main.
Chronique ludique de la construction du Tishman Building, au numéro 666 de la Cinquième Avenue, à New-York.
Pendant plus de vingt ans, Shirley Clarke a recueilli les mots et les notes d’Ornette Coleman, multi-instrumentiste génial et inventeur du free jazz. Elle dresse un portrait atypique du musicien, conçu comme une mosaïque complexe faite d’images d’archives, d’entretiens, de séquences fictionnelles et de performances live. Aux frontières du documentaire et du cinéma expérimental, il brosse en cre...
Huit copains jouent du jazz et racontent des anecdotes en attendant leur dealer dans un loft de Greenwich Village. Pour se faire un peu d'argent, ils ont accepté d'être filmés par le vrai faux documentariste Jim Dunn... À travers cette fiction tournée comme un documentaire, Shirley Clarke joue sur notre perception du réel et dresse un portrait des marges de la société américaine.