Raúl Ruiz est né en 1941 au Chili. À 15 ans, il écrit des dizaines de pièces de théâtre, première manifestation d’une boulimie créatrice qui caractérisera toute sa vie et son œuvre. Il travaille ensuite pour les télévisions mexicaine et chilienne. Au même moment, il étudie le droit et la théologie. En 1968, il réalise Très tristes Tigres, son premier long métrage, qui remporte un Léopard d'or à Locarno. Engagé politiquement aux côtés de Salvador Allende, Ruiz est contraint à l'exil en France par le coup d'État de septembre 1973. Débutée en 1963, sa filmographie (cinéma et télévision, courts et longs métrages) compte plus de 110 titres. Il était également scénariste, producteur, dialoguiste et chef décorateur. Il est décédé en 2011.
Le narrateur, un Arabe immigré d'environ 35 ans, H., est projectionniste dans un vieux cinéma. Un jour, attiré par la musique, il regarde par la lucarne et ce qu'il aperçoit le fascine: la danseuse du film semble le fixer droit dans les yeux. Il tombe amoureux d'elle, mais la vision n'a duré qu'un seul instant et la jeune femme ne réapparait plus. Peu après, un vieil homme fait irruption dans l...
De grands évènements et des gens ordinaires
Accès abonnementEn 1978, l'Ina commande à Raúl Ruiz un documentaire sur les élections législatives dans le 11ème arrondissement de Paris. Entre les mains de Raúl Ruiz, exilé chilien à Paris, ce tournage devient également le prétexte d'une réflexion sur le documentaire, un reportage sur le reportage.
Le narrateur, un Arabe immigré d'environ 35 ans, H., est projectionniste dans un vieux cinéma. Un jour, attiré par la musique, il regarde par la lucarne et ce qu'il aperçoit le fascine: la danseuse du film semble le fixer droit dans les yeux. Il tombe amoureux d'elle, mais la vision n'a duré qu'un seul instant et la jeune femme ne réapparait plus. Peu après, un vieil homme fait irruption dans l...
De grands évènements et des gens ordinaires
Accès abonnementEn 1978, l'Ina commande à Raúl Ruiz un documentaire sur les élections législatives dans le 11ème arrondissement de Paris. Entre les mains de Raúl Ruiz, exilé chilien à Paris, ce tournage devient également le prétexte d'une réflexion sur le documentaire, un reportage sur le reportage.