Paulo Rocha (1935-2012) fut assistant de Jean Renoir, puis de Manoel de Oliveira, avant de réaliser deux films : "Les Vertes Années" en 1963 et "Changer de vie" en 1965, qui firent entrer le cinéma portugais dans une nouvelle ère. Après des années de silence, il revient, avec "L'Île des amours" en 1982 et "Les Montagnes de la Lune" en 1987, deux films témoignant d'une fascination pour le Japon et son histoire. Il a aussi consacré deux films à des cinéastes, Manoel de Oliveira et Shōhei Imamura. Avec "Le Fleuve d'or", en 1998, il signe une sorte de tragédie qui puise à la source de diverses formes de récits tout autant qu'un singulier opéra sensoriel et sensuel. Paulo Rocha aura été un cinéaste rare et secret, auteur d'une œuvre stylisée et contemplative, cosmique et panthéiste, documentaire et discrètement lyrique.
Shōhei Imamura, le libre penseur
Accès abonnementFigure importante du cinéma portugais, Paulo Rocha, à la faveur de son séjour comme attaché culturel au Japon, s’entiche du cinéma d’Imamura et réalise là un portrait magnifique de l’œuvre de son collègue japonais, de ses interrogations, de ses fréquentations, de ses méthodes toujours proches du documentaire. D’un bout à l’autre de la planète cinéma, le japonais et le portugais partagent leur h...
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