Au cours de ses études en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal, Pascale Ferland réalise plusieurs vidéos d’art dont certaines furent primées dans le milieu académique. En 2003, elle signe un premier long métrage, "L’Immortalité en fin de compte", finaliste pour le Jutra du meilleur documentaire. Puis, elle fonde Qui vivra verra films afin de produire ses propres films. S’ensuit "L’Arbre aux branches coupées" (2005), et "Adagio pour un gars de bicycle" (2008), sélectionné en clôture des Rendez-vous du cinéma québécois. En 2012, elle scénarise, réalise et produit un premier long métrage de fiction, "Ressac", tourné en région éloignée au Québec. Elle travaille actuellement à l’écriture de deux longs métrages de fiction, "Rapace" et "La Position des Astres". Son plus récent documentaire, "Pauline Julien, intime et politique" (2018), a été primé à plusieurs reprises et, comme ses autres films, sélectionné dans plusieurs festivals nationaux et internationaux. À travers son travail, elle aborde des enjeux liés à la passion et à l’obsession pour l’art ou le cinéma. Elle s’intéresse également à l’histoire et à la mémoire collective.
Adagio pour un gars de bicycle
À la fin des années 1950, la majorité des cinéastes québécois travaillent au sein de l'Office National du Film. Mais pas René Bail, un des rares créateurs à produire ses films de façon indépendante. Son œuvre-phare, "Les Désœuvrés" (1959), incorporait plusieurs éléments du cinéma direct, qui venait d'éclore un an plus tôt avec "Les Raquetteurs". Bien que son film avant-gardi...
Adagio pour un gars de bicycle
À la fin des années 1950, la majorité des cinéastes québécois travaillent au sein de l'Office National du Film. Mais pas René Bail, un des rares créateurs à produire ses films de façon indépendante. Son œuvre-phare, "Les Désœuvrés" (1959), incorporait plusieurs éléments du cinéma direct, qui venait d'éclore un an plus tôt avec "Les Raquetteurs". Bien que son film avant-gardi...