À la fin des années 1950, la majorité des cinéastes québécois travaillent au sein de l'Office National du Film. Mais pas René Bail, un des rares créateurs à produire ses films de façon indépendante. Son œuvre-phare, "Les Désœuvrés" (1959), incorporait plusieurs éléments du cinéma direct, qui venait d'éclore un an plus tôt avec "Les Raquetteurs". Bien que son film avant-gardiste ait impressionné et influencé Claude Jutra et ses confrères de l'ONF, Bail le considérait inachevé et limita sa diffusion. Handicapé et défiguré à la suite d'un grave accident de moto survenu en 1972, le cinéaste a peu après sombré dans l'oubli. Mais quelques années avant sa mort, en octobre 2007, il a miraculeusement pu compléter "Les Désœuvrés", tournant de nouvelles séquences et refaisant entièrement le montage.
Réalisateur | Pascale Ferland |
Acteur | Guilhem Brouillet |
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Pratiquement tombé dans l’oubli, René Bail est pourtant le premier à avoir réalisé un long métrage de fiction au Québec. De plus, "Les Désœuvrés" rompt les codes en mettant en scène les habitants de Pine Hill dans leur propre village et en parler populaire. Richard Brouillette, notre co-programmateur québécois, a joué un rôle central dans la réhabilitation de ce cinéaste en collaborant avec lui à l’achèvement de cette œuvre maîtresse. Pascale Ferland les a filmés dans ce défi peu commun. Avec ce documentaire, elle nous invite à découvrir l’œuvre de René Bail grâce aux extraits de ses films, mais aussi un personnage marginal pourtant essentiel dans le cinéma québécois.
Guilhem Brouillet
Co-programmateur du Focus Québec pour Doc-Cévennes
Pratiquement tombé dans l’oubli, René Bail est pourtant le premier à avoir réalisé un long métrage de fiction au Québec. De plus, "Les Désœuvrés" rompt les codes en mettant en scène les habitants de Pine Hill dans leur propre village et en parler populaire. Richard Brouillette, notre co-programmateur québécois, a joué un rôle central dans la réhabilitation de ce cinéaste en collaborant avec lui à l’achèvement de cette œuvre maîtresse. Pascale Ferland les a filmés dans ce défi peu commun. Avec ce documentaire, elle nous invite à découvrir l’œuvre de René Bail grâce aux extraits de ses films, mais aussi un personnage marginal pourtant essentiel dans le cinéma québécois.
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