Mostafa Derkaoui est né en 1944 à Oujda, au Maroc. Il étudie le cinéma à l'IDHEC à Paris, puis à l’École Supérieure Nationale de Cinéma, de Théâtre et de Télévision de Łódź, en Pologne. Il réalise plusieurs courts métrages, dont Les Quatre murs (1964) et Amghar (1968) avant de réaliser son premier long métrage, De quelques événements sans signification (1974). Ce film fut interdit de projection par le Maroc dans le monde entier. Il a été vu une fois en public à Paris en 1975 et clandestinement au festival de Khouribga devant l'équipe des cahiers du cinéma en 1977. Malgré la levée de l'interdiction 27 ans après, le film n'a pas connu de sortie en salle ni été montré à la télévision. Mostafa Derkaoui a participé aux films collectifs Les Cendres du clos (1975) et La Guerre du Golfe… Et après ? (1992). Parmi ses autres films : Les Beaux Jours de Chahrazade (1982), Je(u) au passé et Les Sept portes de la nuit (1994), Casablanca by Night (2003), et Casablanca Daylight (2004). Avec ses 11 films, il est l'un des réalisateurs marocains les plus prolifiques des années 80-90.
Dans un club de jazz, des étudiants internationaux discutent de l’organisation d’un séminaire en soutien aux luttes révolutionnaires tiers-mondistes, pendant qu’un autre groupe prépare une pièce de théâtre.
De quelques événements sans signification
Une équipe de cinéastes en quête d’un thème à traiter interroge des jeunes casablancais sur leurs attentes et leurs rapports au cinéma marocain. Lorsqu’ils assistent à un crime commis par un ouvrier du port insatisfait, qui tue involontairement son chef, ils décident de s’intéresser à ce cas particulier. Cette investigation sur les mobiles du crime les poussera à réfléchir à leur ...
Dans un club de jazz, des étudiants internationaux discutent de l’organisation d’un séminaire en soutien aux luttes révolutionnaires tiers-mondistes, pendant qu’un autre groupe prépare une pièce de théâtre.
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