Après des études de Lettres (Khâgne), un passage à Sciences Po, puis au CADAC (Centre d’Art dramatique de Mexico) et une thèse de sociologie inachevée sur "la critique dans la presse française" (Dir. Nicolas Pélissier), Mohamed El Khatib cofonde à Orléans en 2006 le collectif Zirlib autour d’un postulat simple : l’esthétique n’est pas dépourvue de sens politique. Auteur, metteur en scène et réalisateur, il développe des projets de fictions documentaires singuliers dans le champ de la performance, de la littérature ou du cinéma. À travers des épopées intimes, il invite tour à tour un agriculteur, une femme de ménage, des marins, à co-signer avec lui une écriture du temps présent. Au cinéma, il aborde notamment la question de l’héritage dans son film "Renault 12", road movie entre Orléans et Tanger.
"Renault 12" est l’épopée intime d’un fils endeuillé, une expérience cinématographique à partir d’un matériau documentaire : le rapatriement de la défunte mère du réalisateur depuis la France, vers Tanger. À bord d’une Renault 12 – modèle qui fit les beaux jours du constructeur français dans les années 70 au Maroc – le réalisateur traverse la France et l’Espagne pour aller chercher un...
"Renault 12" est l’épopée intime d’un fils endeuillé, une expérience cinématographique à partir d’un matériau documentaire : le rapatriement de la défunte mère du réalisateur depuis la France, vers Tanger. À bord d’une Renault 12 – modèle qui fit les beaux jours du constructeur français dans les années 70 au Maroc – le réalisateur traverse la France et l’Espagne pour aller chercher un...