Après ses études à l'IDHEC, Jacques Kébadian entre dans le cinéma en tant qu'assistant réalisateur sur trois films de Robert Bresson : Au hasard Balthazar (1966), Mouchette (1967), Une femme douce (1969). En 1967, il réalise son premier film de fiction, Trotsky, avec Patrice Chéreau dans le rôle de Trostky. En 1968, il participe à la création des États généraux du cinéma et filme les grèves ouvrières. Il cofonde le collectif militant ARC. Tout au long de son œuvre, Kébadian rend compte des combats menés par les opprimés. Ses origines arméniennes le déterminent à consacrer de nombreux films au génocide et à la diaspora arméniens. En 1982, il crée l’Association audiovisuelle arménienne et organise le festival du cinéma arménien au Studio 43 (Paris). Jacques Kébadian réalise aussi des films sur le travail de nombreux artistes dans plusieurs disciplines, littérature, sculpture, architecture, peinture, danse, scénographie... notamment Jean-Robert Ipoustéguy, Pierre Guyotat, François Marie Anthonioz, Patrick Bouchain, André Acquart. Il réalise des portraits singuliers et historiques du compositeur expérimental Michel Chion, du cinéaste Sergueï Paradjanov, ou encore des résistantes Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle.
L’écrivain Pierre Guyotat s’installe dans son nouvel appartement. À travers le classement des livres qu'il aime, le travail sur l'édition de ses carnets, ou sa pause déjeuner c'est un récit autobiographique fragmentaire qui s'esquisse. Enfin la chambre, le lieu de genèse d'une œuvre, où Guyotat élabore à haute voix un texte nous offrant un fascinant moment d'intimité avec la création.
L’écrivain Pierre Guyotat s’installe dans son nouvel appartement. À travers le classement des livres qu'il aime, le travail sur l'édition de ses carnets, ou sa pause déjeuner c'est un récit autobiographique fragmentaire qui s'esquisse. Enfin la chambre, le lieu de genèse d'une œuvre, où Guyotat élabore à haute voix un texte nous offrant un fascinant moment d'intimité avec la création.