Né à Tunis en 1978, Ismaïl Bahri évolue entre Paris et Tunis. Il privilégie la vidéo sans cependant négliger le dessin, la photographie et l’installation. Ses travaux résultent souvent d’une série d’opérations dont les acteurs sont toujours des éléments simples issus du quotidien, tandis que l’intrigue se noue dans l’interaction qui s’établit entre eux : une goutte d’eau qui, apposée sur la peau, réagit aux pulsations artérielles, un fil qui se rembobine, les fibres d’un papier qui s’imprègnent d’encre… Par son regard attentif, son sens du détail et son goût pour l’énigme, l’artiste provoque des micro-événements dont il interroge les conditions de visibilité. Le travail d'Ismaïl Bahri a fait l'objet d'une exposition personnelle au Jeu de Paume à Paris et a été montré dans divers lieux tels que La Criée Centre d'Art Contemporain (Rennes), Les églises (Chelles), la Staatliche Kunsthalle (Karlsruhe), Kunst Im Tunnel (Düsseldorf), le British Film Institute (Londres), ou la Calouste Gulbenkian Foundation (Lisbonne). Ses films ont été sélectionnés dans des festivals tels que TIFF (Toronto), NYFF (New york), IFFR (Rotterdam), FID (Marseille). (Source : jeudepaume.org)
2015 : Ismaïl Bahri filme dans les rues de Tunis ; il filme une feuille de papier vierge qu’il a fixée à quelques centimètres de la lentille de la caméra. Il filme une feuille mais c’est toute une ville qui se révèle : des passants l’abordent, discutent de son expérience, témoignent en creux de la vie en Tunisie à un moment charnière de son _histoire_.
2015 : Ismaïl Bahri filme dans les rues de Tunis ; il filme une feuille de papier vierge qu’il a fixée à quelques centimètres de la lentille de la caméra. Il filme une feuille mais c’est toute une ville qui se révèle : des passants l’abordent, discutent de son expérience, témoignent en creux de la vie en Tunisie à un moment charnière de son _histoire_.