Artiste et cinéaste, Gaëlle Boucand réalise des documentaires au sein desquels la question du dispositif filmique tient une place centrale. Ce sont souvent des portraits de personnes dont les histoires sont empreintes de migrations. Ces histoires, aussi éloignées qu’elles puissent paraitre – de l’exilé fiscal en Suisse, sujet d’une trilogie (JJA, 2012, Changement de décor, 2015, JA, 2020) au portrait d’un raveur berlinois à travers son retour en Bulgarie (Voin, 2020) jusqu’à Margot & Vanessa (2022) qui dépeint la relation d’une mère artiste française basée à Berlin avec sa fille adolescente – font chaque fois écho à des situations historiques, sociales et politiques particulières. Montrés en festivals de cinéma (Cinéma du réel, FID Marseille, Lussas, Côté Court, etc.) ses films sont aussi diffusés au sein d’institutions artistiques internationales (Centre George Pompidou, MAM Paris, Palais de Tokyo, MAST Bologna, MAMbo Bologna, EMST Athènes, Kunsthalle Mannheim, Kunstwerk Carlshütte, etc) et présents dans les collections du CNAP.
Un homme de 85 ans, isolé dans sa luxueuse propriété, raconte l'histoire de sa réussite économique et les raisons de son exil en Suisse. Les multiples différends qui l'opposent à des personnes plus ou moins proches scandent son récit, qui se déploie en alternance d'un jour à l'autre, d'un bout à l'autre de sa résidence.
Un homme de 85 ans, isolé dans sa luxueuse propriété, raconte l'histoire de sa réussite économique et les raisons de son exil en Suisse. Les multiples différends qui l'opposent à des personnes plus ou moins proches scandent son récit, qui se déploie en alternance d'un jour à l'autre, d'un bout à l'autre de sa résidence.