Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a 30 ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu. Entre démons de l’extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l’avenir à l’heure où la peur semble plus forte que jamais.
Réalisateur | Régis Sauder |
Acteur | Caroline Châtelet |
Partager sur |
En 2009 paraît l'essai Retour à Reims, livre dans lequel le sociologue Didier Eribon s'interroge notamment, entre autobiographie et théorie critique, sur sa position de transfuge de classe. S'inscrivant dans cette stimulante démarche, Régis Sauder revient dans sa ville d’enfance, Forbach. Il y retrouve anciens amis et connaissances et prend, avec eux, le pouls de cette ville de l'ancien bassin houiller lorrain. Des élections européennes de 2014 aux présidentielles de 2017, le documentaire alterne entre des dialogues avec les personnes rencontrées et des plans fixes où se dit la désertification à l’œuvre ; entre des portraits des habitants et la vente du pavillon des parents du réalisateur. Accompagné en voix-off par les réflexions sensibles de Régis Sauder, l'ensemble balance entre inquiétude (quant à la montée de l'extrême-droite) et espoir, malgré tout. Parce que pour certains habitants, « ici, tout est encore possible ».
Caroline Châtelet
Journaliste, critique dramatique
En 2009 paraît l'essai Retour à Reims, livre dans lequel le sociologue Didier Eribon s'interroge notamment, entre autobiographie et théorie critique, sur sa position de transfuge de classe. S'inscrivant dans cette stimulante démarche, Régis Sauder revient dans sa ville d’enfance, Forbach. Il y retrouve anciens amis et connaissances et prend, avec eux, le pouls de cette ville de l'ancien bassin houiller lorrain. Des élections européennes de 2014 aux présidentielles de 2017, le documentaire alterne entre des dialogues avec les personnes rencontrées et des plans fixes où se dit la désertification à l’œuvre ; entre des portraits des habitants et la vente du pavillon des parents du réalisateur. Accompagné en voix-off par les réflexions sensibles de Régis Sauder, l'ensemble balance entre inquiétude (quant à la montée de l'extrême-droite) et espoir, malgré tout. Parce que pour certains habitants, « ici, tout est encore possible ».
Caroline Châtelet
Journaliste, critique dramatique
Français
Anglais