Sasha aimerait être une petite fille comme les autres. Depuis qu'elle a 3 ans, elle refuse le genre qu'il lui a été assigné à la naissance. Le film suit sa vie au quotidien, le questionnement de ses parents, de ses frères et sœur, tout comme le combat incessant que sa famille doit mener pour faire comprendre sa différence. Courageuse et intraitable, Karine, la mère de Sasha, mène une lutte sans relâche portée par un amour inconditionnel pour son enfant.
Réalisateur | Sébastien Lifshitz |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
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« Serait-il possible d'avoir un papier qui dise que ni moi ni Sacha ne sommes folles ? », cette phrase résume à elle seule, le combat de Karine. Le combat d'une mère pour sa fille assignée garçon depuis la naissance. Un combat où cartables à paillettes et tutus roses deviennent des objets politiques. Sébastien Lifshitz réussit, une fois de plus, à s'approcher au plus près de ses personnages et de leurs émotions : culpabilité, colère, amour de toute une famille et cette promesse faite par Karine : « Ne t'inquiète pas, je vais faire tout ce que je peux. » Oui, elle se bat d'abord pour que Sacha souffre « le moins possible » dans une société qui cache intolérance et violence derrière ses a priori. Il y a beaucoup de pédagogie dans ce film, beaucoup de larmes aussi. Heureusement, le sourire de Sacha, sa joie de vivre comme elle le souhaite et son envol tel un papillon rose nous rappellent la bêtise de celles et ceux qui enferment les gens dans de petites cases.
Éva Tourrent
Responsable artistique de Tënk
« Serait-il possible d'avoir un papier qui dise que ni moi ni Sacha ne sommes folles ? », cette phrase résume à elle seule, le combat de Karine. Le combat d'une mère pour sa fille assignée garçon depuis la naissance. Un combat où cartables à paillettes et tutus roses deviennent des objets politiques. Sébastien Lifshitz réussit, une fois de plus, à s'approcher au plus près de ses personnages et de leurs émotions : culpabilité, colère, amour de toute une famille et cette promesse faite par Karine : « Ne t'inquiète pas, je vais faire tout ce que je peux. » Oui, elle se bat d'abord pour que Sacha souffre « le moins possible » dans une société qui cache intolérance et violence derrière ses a priori. Il y a beaucoup de pédagogie dans ce film, beaucoup de larmes aussi. Heureusement, le sourire de Sacha, sa joie de vivre comme elle le souhaite et son envol tel un papillon rose nous rappellent la bêtise de celles et ceux qui enferment les gens dans de petites cases.
Éva Tourrent
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