Durant un an, les cinéastes Marte Vold et Jéro Yun échangent des lettres cinématographiques à propos de leur vie quotidienne. "Dans "Letters" le facteur principal est le temps. Le temps nous a permis de rassembler du matériel sans hâte, sans avoir à décider de son importance, de sa valeur ou de sa signification, de laisser la vie se dérouler de cette manière maladroite, intime, douloureuse et mystérieuse qu’elle emprunte souvent. Avec le temps des thèmes ont émergé, entremêlés de souvenirs. Nos mères, et, pour Marte la maternité, se sont révélées des préoccupations essentielles. "Letters" est un engagement temporel très spécifique". (J. Y. et M. V.)
Réalisateurs | Jéro Yun, Marte Vold |
Acteur | Caroline Châtelet |
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Lui est rentré en Corée du Sud après avoir vécu treize années en France. Elle, est installée à Oslo avec son époux et leurs deux enfants. Si l’on pense à travers leur échange cinématographique épistolaire voir mis en exergue les différences entre leur vie, leur culture, leur quotidien, le film nous détrompe. Au fil du temps et d’un bout du globe à l’autre les émotions, réflexions, expériences éprouvées se répondent, résonnent les unes avec les autres. Si Marte fait face à des interrogations sur sa position d’artiste, de femme et de mère ; si Jéro évoque son retour difficile en Corée et ses liens complexes avec sa famille, sa honte sociale, tous deux semblent éprouver une infinie mélancolie liée à un sentiment de solitude, comme à la difficulté tenace à trouver leur juste place. Dans cette relation intime, la caméra devient un outil réflexif, un moyen de mise à nu, et la conversation au long cours permet de réparer ou, à tout le moins, d’atténuer les souffrances et les doutes.
Caroline Châtelet
journaliste, critique et dramatique
Lui est rentré en Corée du Sud après avoir vécu treize années en France. Elle, est installée à Oslo avec son époux et leurs deux enfants. Si l’on pense à travers leur échange cinématographique épistolaire voir mis en exergue les différences entre leur vie, leur culture, leur quotidien, le film nous détrompe. Au fil du temps et d’un bout du globe à l’autre les émotions, réflexions, expériences éprouvées se répondent, résonnent les unes avec les autres. Si Marte fait face à des interrogations sur sa position d’artiste, de femme et de mère ; si Jéro évoque son retour difficile en Corée et ses liens complexes avec sa famille, sa honte sociale, tous deux semblent éprouver une infinie mélancolie liée à un sentiment de solitude, comme à la difficulté tenace à trouver leur juste place. Dans cette relation intime, la caméra devient un outil réflexif, un moyen de mise à nu, et la conversation au long cours permet de réparer ou, à tout le moins, d’atténuer les souffrances et les doutes.
Caroline Châtelet
journaliste, critique et dramatique
Français
Anglais