Le 31 octobre 2014, au Burkina Faso, le peuple a chassé le président Blaise Compaoré du pouvoir après 27 ans de règne. Deux ans après les évènements, nous partons enquêter à Ouagadougou à la recherche des personnages d'une photographie prise lors de l'occupation du plateau de la télévision nationale ce jour-là : neuf révolutionnaires perdus dans la nature.
Réalisateurs | Jeanne Delafosse, Camille Plagnet |
Acteur | Olivier Barlet |
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Qui sont ces gens qui font les révolutions, ces anonymes qui osent braver les fusils du pouvoir et s'affichent triomphants dans cette photo publiée par Libération ? Au-delà de ces visages, la révolution a-t-elle modifié la société ? Cette enquête s'inscrit entre le temps de la photo et celui du changement. Elle se fait quête du devenir des illusions. Il n'y a pas de combat perdu ? C'est la peur qui est vaincue, même si la liberté reste un combat qui n'a pas de fin. La force de ce film à petit budget est sa simplicité : chercher, rencontrer, questionner, écouter. C'est la condition pour capter la force du terrain. Mais aussi comprendre dans quelle Histoire décoloniale s'inscrit la photo : la référence à Sankara est permanente. Car derrière ces visages, nos Sherlock Holmes en herbe trouvent la rage et la détermination de ceux qui se veulent intègres.
Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
Qui sont ces gens qui font les révolutions, ces anonymes qui osent braver les fusils du pouvoir et s'affichent triomphants dans cette photo publiée par Libération ? Au-delà de ces visages, la révolution a-t-elle modifié la société ? Cette enquête s'inscrit entre le temps de la photo et celui du changement. Elle se fait quête du devenir des illusions. Il n'y a pas de combat perdu ? C'est la peur qui est vaincue, même si la liberté reste un combat qui n'a pas de fin. La force de ce film à petit budget est sa simplicité : chercher, rencontrer, questionner, écouter. C'est la condition pour capter la force du terrain. Mais aussi comprendre dans quelle Histoire décoloniale s'inscrit la photo : la référence à Sankara est permanente. Car derrière ces visages, nos Sherlock Holmes en herbe trouvent la rage et la détermination de ceux qui se veulent intègres.
Olivier Barlet
Critique de cinéma et rédacteur pour Africultures
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