En 1985, l’indigéniste Marcelo Santos dénonce publiquement un massacre d’Indiens à Corumbiara, dans l’État de Rondônia, près de la frontière brésilienne avec la Bolivie. Vingt-quatre ans plus tard, la caméra de Vincent Carelli accompagne Marcelo Santos à la recherche des survivants. Mêlant images d’archives et témoignages contemporains, ce documentaire entreprend une enquête pour lever le voile sur un acte de barbarie qui a laissé ses responsables dans un état d’impunité la plus totale.
| Réalisateur | Vincent Carelli |
| Acteur | Fabien David |
| Partager sur |
Plus que tout autre, cet avis se veut un témoignage de reconnaissance et d’admiration. Pour le travail au long cours, pour l’effort continu et l’attention obstinée que manifestent les films et le parcours de Vincent Carelli. Ce film-ci au plus haut point : Corumbiara. Car il est à certains égards un geste cinématographique fondateur, dont l’enjeu déborde largement le cadre du cinéma. Il est pour nous un film fondamental, qui ne cesse de nous interroger sur notre condition humaine. Et sur le statut des images, sur l’acte même de prendre une image et la violence qui lui est inhérente. Ils sont rares les films dont la raison d’être s’avère à ce point impérieuse, dont les images possèdent une telle force de nécessité. Et pourtant : « quelle violence pour obtenir cette image » reconnaît Carrelli dans le cours de son film, nous prenant ainsi à témoin du dilemme qu’il éprouve en tant que cinéaste, en tant qu’homme.
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier

Plus que tout autre, cet avis se veut un témoignage de reconnaissance et d’admiration. Pour le travail au long cours, pour l’effort continu et l’attention obstinée que manifestent les films et le parcours de Vincent Carelli. Ce film-ci au plus haut point : Corumbiara. Car il est à certains égards un geste cinématographique fondateur, dont l’enjeu déborde largement le cadre du cinéma. Il est pour nous un film fondamental, qui ne cesse de nous interroger sur notre condition humaine. Et sur le statut des images, sur l’acte même de prendre une image et la violence qui lui est inhérente. Ils sont rares les films dont la raison d’être s’avère à ce point impérieuse, dont les images possèdent une telle force de nécessité. Et pourtant : « quelle violence pour obtenir cette image » reconnaît Carrelli dans le cours de son film, nous prenant ainsi à témoin du dilemme qu’il éprouve en tant que cinéaste, en tant qu’homme.
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
Français
Anglais