Intitulée "La recherche", cette seconde partie comprend de nombreux extraits de films. Pierre Schaeffer y évoque ses recherches dans les domaines de la musique et de l'image, sa réflexion sur les objets musicaux et sur l'acte de mémoire dans le domaine audiovisuel. Dans son entretien, il évoque également les résistances rencontrées, à l'ORTF notamment, où il dirigea, à partir de 1960, le Service de la recherche, et de ses difficultés à s'imposer dans des structures dont il fut l'initiateur, comme l'INA, dont il fut écarté dès la création.
Réalisateurs | Michel Huillard, Jacques Perriault |
Acteur | Fabien David |
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Au cours du second temps de cet entretien est abordé ce qui fut le maître-mot de la vie de Pierre Schaeffer : la recherche. Et les paroles de Schaeffer sont un éloge de la recherche pour elle-même, une recherche menée à fonds perdu : tout au plus, dit-il, "pour trouver un petit quelque chose, (…) une aspérité à laquelle se cramponner."
Pour ce faire, Schaeffer a su tout au long de sa vie s’entourer d’ingénieurs et d’artistes au sein d’institutions qu’il créa et dirigea ; dans le domaine du son tout d’abord avec le Groupe de recherches musicales, puis dans celui de l’image, à la télévision, avec le Service de la recherche de l’ORTF, un laboratoire d’expérimentations incomparable dans l’histoire de l’audiovisuel public où, par exemple, "La Jetée" de Chris Marker et "Les Shadoks" de Jacques Rouxel virent le jour.
Et l’on se prend à rêver, en l’écoutant, de services publics dignes de ce nom, d’institutions au sein desquelles les chercheurs, quel que soit leur champ disciplinaire, disposeraient d’une véritable marge de manœuvre et de moyens conséquents. Il y a là, dans la parole de Pierre Schaeffer, de quoi inspirer de nouvelles façons de faire…
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
Au cours du second temps de cet entretien est abordé ce qui fut le maître-mot de la vie de Pierre Schaeffer : la recherche. Et les paroles de Schaeffer sont un éloge de la recherche pour elle-même, une recherche menée à fonds perdu : tout au plus, dit-il, "pour trouver un petit quelque chose, (…) une aspérité à laquelle se cramponner."
Pour ce faire, Schaeffer a su tout au long de sa vie s’entourer d’ingénieurs et d’artistes au sein d’institutions qu’il créa et dirigea ; dans le domaine du son tout d’abord avec le Groupe de recherches musicales, puis dans celui de l’image, à la télévision, avec le Service de la recherche de l’ORTF, un laboratoire d’expérimentations incomparable dans l’histoire de l’audiovisuel public où, par exemple, "La Jetée" de Chris Marker et "Les Shadoks" de Jacques Rouxel virent le jour.
Et l’on se prend à rêver, en l’écoutant, de services publics dignes de ce nom, d’institutions au sein desquelles les chercheurs, quel que soit leur champ disciplinaire, disposeraient d’une véritable marge de manœuvre et de moyens conséquents. Il y a là, dans la parole de Pierre Schaeffer, de quoi inspirer de nouvelles façons de faire…
Fabien David
Programmateur du cinéma Le Bourguet de Forcalquier
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