Entre novembre 1970 et mai 1971, Jean-José Marchand s’entretient plusieurs fois avec Roland Barthes, à son domicile. Le critique et sémiologue est alors âgé de 65 ans et se trouve à un moment charnière de son existence intellectuelle. Dans cette deuxième partie, il revient sur le conflit qui l’a opposé aux mandarins universitaires lors de la parution du "Sur Racine" et la révolution qu’a constitué l’émergence de la génération structuraliste sur la pensée contemporaine. Avec "L’Empire des signes", qu’il vient tout juste de publier, il ouvre un nouveau rapport à l’écriture, plus sensible et personnel, qu’il ne cessera d’approfondir jusqu’à sa mort accidentelle, en 1980.
Réalisateur | Philippe Collin |
Acteur | Arnaud Lambert |
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Roland Barthes pose parfaitement les paradoxes de l'entretien pour un écrivain :
"Ce malaise de la parole doit s’inscrire dans le jeu de l’écriture au sens le plus large, et disons que l’entretien que nous avons eu, dans la mesure où il mobilise des problèmes anciens d’authenticité, de sincérité, d’exactitude des propos, de vérité, de mensonges, etc., cet espace un peu classique de la psychologie, présent dans toute parole, et bien, au fond, d’un point de vue un peu baroque, il est nécessaire qu’il soit présent dans la trace qu’un écrivain peut laisser de lui-même."
Arnaud Lambert
Réalisateur
Roland Barthes pose parfaitement les paradoxes de l'entretien pour un écrivain :
"Ce malaise de la parole doit s’inscrire dans le jeu de l’écriture au sens le plus large, et disons que l’entretien que nous avons eu, dans la mesure où il mobilise des problèmes anciens d’authenticité, de sincérité, d’exactitude des propos, de vérité, de mensonges, etc., cet espace un peu classique de la psychologie, présent dans toute parole, et bien, au fond, d’un point de vue un peu baroque, il est nécessaire qu’il soit présent dans la trace qu’un écrivain peut laisser de lui-même."
Arnaud Lambert
Réalisateur