À la fin de l'été 1971, Robert Kramer, Lou Sempliner et John Douglas font un voyage de trois semaines, passant du Glacier National Park dans le Montana au Parc National du Grand Teton dans le Wyoming, puis au Canada, dans le Yukon, jusqu'au glacier Kaskawulsh. Ils ont avec eux une caméra.
Réalisateurs | Robert Kramer, John Douglas |
Acteur | Chloé Vurpillot |
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En 1999, Jean-Louis Comolli concluait un magnifique texte en hommage à Robert Kramer, tout juste disparu, par les mots suivants : « Le cinéma est une contrée qui se prête à la marche ».
Ses films auront été traversés par le voyage autant que par la possibilité de cheminer ensemble, par le cinéma et en dehors. Avec John Douglas, il a réalisé People’s War, produit par Newsreel, un collectif de contre-information, et Milestones, un portrait sous forme de fresque d’une génération militante en quête d’alternatives.
Quelque part entre ces deux films, accompagnés par un ami commun, les deux cinéastes entreprennent une expédition de trois semaines dans les montagnes nord-américaines. En résultent trente minutes tournées-montées, un film d’amitié, un film de vacances, la caméra comme compagne pour se rendre attentifs à la matière, à l’immensité des montagnes, à l’eau, aux fleurs, et aux corps qui portent les sacs, escaladent les roches, foulent les glaciers. Et les cordes qui les relient. Le cinéma est une contrée qui se prête à la marche.
Chloé Vurpillot
Chargée de diffusion pour Ardèche Images
En 1999, Jean-Louis Comolli concluait un magnifique texte en hommage à Robert Kramer, tout juste disparu, par les mots suivants : « Le cinéma est une contrée qui se prête à la marche ».
Ses films auront été traversés par le voyage autant que par la possibilité de cheminer ensemble, par le cinéma et en dehors. Avec John Douglas, il a réalisé People’s War, produit par Newsreel, un collectif de contre-information, et Milestones, un portrait sous forme de fresque d’une génération militante en quête d’alternatives.
Quelque part entre ces deux films, accompagnés par un ami commun, les deux cinéastes entreprennent une expédition de trois semaines dans les montagnes nord-américaines. En résultent trente minutes tournées-montées, un film d’amitié, un film de vacances, la caméra comme compagne pour se rendre attentifs à la matière, à l’immensité des montagnes, à l’eau, aux fleurs, et aux corps qui portent les sacs, escaladent les roches, foulent les glaciers. Et les cordes qui les relient. Le cinéma est une contrée qui se prête à la marche.
Chloé Vurpillot
Chargée de diffusion pour Ardèche Images
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