L'Inylchek, au Kirghizistan, est l'un des plus grands glaciers du monde. Depuis quelques années, des vidanges soudaines de ses lacs souterrains mettent en danger les populations en aval. Une équipe scientifique internationale accompagnée de spéléologues confirmés explore les cavités de cette gigantesque mer de glace dans le but de collecter des données, utiles pour mieux comprendre et prévoir ce phénomène aux conséquences dévastatrices.
Réalisateur | Yoann Suberviolle |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
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Anticiper la débâcle. Voilà la tache des scientifiques réunis sur le glacier Inylchek. La mission est sérieuse : il s'agit possiblement de sauver des vies en aval du géant de glace, que la fonte rend dangereux pour les humains. Et la mission est spectaculaire : il faut savoir manier cordes et crampons à même la glace vive.
Le film, tout comme leur travail, oscille entre science et aventure. On y survole le glacier impressionnant, qu'on admire et qu'on redoute en même temps. On y partage le repas des scientifiques sous la tente commune – on dirait des Grenoblois en vacances. On y plonge au fond des crevasses (vraiment très loin au fond), à la recherche de bruits d'eau, de relevés à faire... pendus au bout d'une corde de plusieurs dizaines de mètres. On se prend aussi à imaginer le tournage, qui dut être tout aussi sportif que ces glaciologues, pris entre la chance d'être là dans ce cirque de roche et de glace, et la conscience permanente de la débâcle en cours.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorialisation et co-directeur artistique de Tënk
Anticiper la débâcle. Voilà la tache des scientifiques réunis sur le glacier Inylchek. La mission est sérieuse : il s'agit possiblement de sauver des vies en aval du géant de glace, que la fonte rend dangereux pour les humains. Et la mission est spectaculaire : il faut savoir manier cordes et crampons à même la glace vive.
Le film, tout comme leur travail, oscille entre science et aventure. On y survole le glacier impressionnant, qu'on admire et qu'on redoute en même temps. On y partage le repas des scientifiques sous la tente commune – on dirait des Grenoblois en vacances. On y plonge au fond des crevasses (vraiment très loin au fond), à la recherche de bruits d'eau, de relevés à faire... pendus au bout d'une corde de plusieurs dizaines de mètres. On se prend aussi à imaginer le tournage, qui dut être tout aussi sportif que ces glaciologues, pris entre la chance d'être là dans ce cirque de roche et de glace, et la conscience permanente de la débâcle en cours.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorialisation et co-directeur artistique de Tënk
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