Autour des meurtres respectifs de Michael Brown et Kajieme Powell par des officiers de police dans le Missouri, aux États-Unis, en 2014, Louis Henderson convoque différentes sources d’images et temporalités pour tenter de saisir les origines complexes de ces tragédies.
Réalisateur | Louis Henderson |
Acteur | Jean-Sébastien Chauvin |
Partager sur |
Par son montage qui tient tout autant du collage poétique que de l’agit-prop enragée, Louis Henderson met à nu une généalogie qui mène du Black Code (texte juridique règlementant le statut des esclaves) aux technologies de pointes utilisées aujourd’hui par la police dans un même geste de coercition des noirs américains. Ou comment l’inconscient de l’esclavage continue de s’exercer en toute impunité sous des formes travesties. Le réalisateur a une façon très godardienne d’organiser les images et les sons (surimpressions, volets, textes à même l’image, goût des citations), les contextes et les époques (le son d’une époque se superposant aux images d’une autre) pour les confronter, les faire dialoguer, afin qu’apparaissent les liens secrets qui les relient et construire une communauté où passé et présent, morts et vivants, luttent pour un même idéal.
Jean-Sébastien Chauvin
Critique et réalisateur
Par son montage qui tient tout autant du collage poétique que de l’agit-prop enragée, Louis Henderson met à nu une généalogie qui mène du Black Code (texte juridique règlementant le statut des esclaves) aux technologies de pointes utilisées aujourd’hui par la police dans un même geste de coercition des noirs américains. Ou comment l’inconscient de l’esclavage continue de s’exercer en toute impunité sous des formes travesties. Le réalisateur a une façon très godardienne d’organiser les images et les sons (surimpressions, volets, textes à même l’image, goût des citations), les contextes et les époques (le son d’une époque se superposant aux images d’une autre) pour les confronter, les faire dialoguer, afin qu’apparaissent les liens secrets qui les relient et construire une communauté où passé et présent, morts et vivants, luttent pour un même idéal.
Jean-Sébastien Chauvin
Critique et réalisateur
Français
Anglais