Années 80. L'Angleterre est en crise et la campagne électorale qui mènera Margaret Thatcher au pouvoir bat son plein. Dans le sex-shop de Soho où il travaille pour gagner sa vie, Ray s'ennuie à mourir. Son seul antidote : la musique de son groupe favori, les Clash. À force de persévérance, il finit par les rencontrer par l'intermediaire d'un ami et à l'issue d'un concert, il est engagé comme "roadie" sur la prochaine tournee des Clash.
Réalisateurs | David Mingay, Jack Hazan |
Acteurs | Sylvain Bich, Sylvain Bich |
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Attention film culte !
Loin des clichés sur le punk (pas de crêtes, d’épingles à nourrice dans les narines et autres imageries commerciales dont nous avons été abreuvés) et des classiques documentaires sur un groupe de rock, "Rude Boy" est un film singulier, atypique. Car il est avant tout un formidable film politique. À travers une forme hybride, mêlant allégrement fiction et documentaire, Hazan s’ingénie à mettre en avant les tensions, contradictions, désœuvrements et colères qui traversent la société britannique des années 70 et qui trouvent un écho dans une musique, une voix, un groupe : The Clash.
D’aucuns diront que c’est un film raté, déceptif. Mais c’est un film punk, tout simplement, qui suinte la bière éventée, les nuits de luttes qu’on sait déjà vaines, portées par l’ivresse de la musique et les lendemains "gueules de bois" qui déchantent. Ceux des idéaux de 68 : "I fought the law and the law won" (J’ai combattu la loi et la loi a gagné) dit la chanson reprise par les Clash, "Rude Boy" n’en est que l’illustration la plus terrible…
Sylvain Bich
Projectionniste
Attention film culte !
Loin des clichés sur le punk (pas de crêtes, d’épingles à nourrice dans les narines et autres imageries commerciales dont nous avons été abreuvés) et des classiques documentaires sur un groupe de rock, "Rude Boy" est un film singulier, atypique. Car il est avant tout un formidable film politique. À travers une forme hybride, mêlant allégrement fiction et documentaire, Hazan s’ingénie à mettre en avant les tensions, contradictions, désœuvrements et colères qui traversent la société britannique des années 70 et qui trouvent un écho dans une musique, une voix, un groupe : The Clash.
D’aucuns diront que c’est un film raté, déceptif. Mais c’est un film punk, tout simplement, qui suinte la bière éventée, les nuits de luttes qu’on sait déjà vaines, portées par l’ivresse de la musique et les lendemains "gueules de bois" qui déchantent. Ceux des idéaux de 68 : "I fought the law and the law won" (J’ai combattu la loi et la loi a gagné) dit la chanson reprise par les Clash, "Rude Boy" n’en est que l’illustration la plus terrible…
Sylvain Bich
Projectionniste
Français
Anglais