Martial Solal et Bernard Lubat se sont choisis pour interpréter une pièce musicale inédite et ont accepté d’observer et de commenter sans complaisance leur propre jeu d’interprétation. L’un frappe, pince, percute tandis que l’autre crée des arpèges de la main droite et laisse la gauche virevolter au gré d’une fantaisie ordonnée. Face à face, de clavier à clavier, les deux pianos tout contre, presque enchâssés, ne faisant plus qu’un infini ruban de touches, Martial Solal et Bernard Lubat s’adonnent à l’art subtil d’une conversation, animée par la maîtrise paradoxale de l’improvisation.
Réalisateur | Thierry Augé |
Acteur | Daniel Deshays |
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Deux très grands improvisateurs face à face, chacun y présente (en passant) un bout de son approche musicale. Tout semble les opposer, Solal – comme son prénom l’indique – Martial : inlassable combattant de son instrument – on oublierait presque qu’il fut le compositeur d’À bout de souffle, de Twist à St Tropez, ou l’interprète de la musique du Procès d’Orson Welles. LE PIANO rien que le piano dans toutes ses complexités immédiatement déjouées, a côtoyé tout le beau monde du jazz et tout ce monde a voulu jouer avec lui ; mais ferme opposant au free jazz.
Bernard Lubat tout à l’inverse : « malpoly instrumentiste », truculent gascon rassembleur, joueur de mots, piano, accordéon, batterie, percussions, vibraphone, super diplômé de tout ce que le jazz a donné de meilleur depuis les années 50 dans ses croisements internationaux. Commandeur requis de l’ordre de la Grande Gidouille.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Deux très grands improvisateurs face à face, chacun y présente (en passant) un bout de son approche musicale. Tout semble les opposer, Solal – comme son prénom l’indique – Martial : inlassable combattant de son instrument – on oublierait presque qu’il fut le compositeur d’À bout de souffle, de Twist à St Tropez, ou l’interprète de la musique du Procès d’Orson Welles. LE PIANO rien que le piano dans toutes ses complexités immédiatement déjouées, a côtoyé tout le beau monde du jazz et tout ce monde a voulu jouer avec lui ; mais ferme opposant au free jazz.
Bernard Lubat tout à l’inverse : « malpoly instrumentiste », truculent gascon rassembleur, joueur de mots, piano, accordéon, batterie, percussions, vibraphone, super diplômé de tout ce que le jazz a donné de meilleur depuis les années 50 dans ses croisements internationaux. Commandeur requis de l’ordre de la Grande Gidouille.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Français