Fresque documentaire en cinq temps, tourné sur deux ans, "Mafrouza" tire son nom d’un bidonville d’Alexandrie. Construit sur les vestiges de la nécropole antique, Mafrouza est précaire. Si la vie y est rude, tous résistent avec grâce et ardeur. Mohamed Khattab, épicier-cheikh humaniste, Abu Hosny, vieux solitaire au logement inondé, la paysanne Om Bassiouni et son four à pain, tous incarnent et racontent cette résistance qui est la leur et qui fait de leur quartier un espace de liberté et de vitalité. Partant des premières rencontres avec ses habitants, "Mafrouza" raconte les destins de quelques personnes qui se répondent en une chronique polyphonique.
Réalisateur | Emmanuelle Demoris |
Acteur | Pascal Catheland |
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Ce film est à regarder ici dans son intégralité ou par épisodes sur notre plage Coup de cœur.
Chronique polyphonique d’un quartier d’Alexandrie
"Mafrouza" est labyrinthique comme ce quartier aux ruelles étroites dont Emmanuelle Demoris parvient à capter l’énergie vitale. Hors norme, ce cinéma invente un temps qui lui est propre, celui de la rencontre avec des personnages qui débordent les cadres et les frontières entre les épisodes. Ils ressurgissent ça et là, on les reconnaît, ils deviennent familiers. Malgré la dureté de la vie et les accidents qui égrènent le cours du récit, le bonheur est ici inaltérable et le rire fonde à lui seul la raison de ce projet gigantesque. On se laisse aller à "Mafrouza", il faut accepter son irrationnelle durée pour faire cette expérience de cinéma inouïe.
Pascal Catheland
Ce film est à regarder ici dans son intégralité ou par épisodes sur notre plage Coup de cœur.
Chronique polyphonique d’un quartier d’Alexandrie
"Mafrouza" est labyrinthique comme ce quartier aux ruelles étroites dont Emmanuelle Demoris parvient à capter l’énergie vitale. Hors norme, ce cinéma invente un temps qui lui est propre, celui de la rencontre avec des personnages qui débordent les cadres et les frontières entre les épisodes. Ils ressurgissent ça et là, on les reconnaît, ils deviennent familiers. Malgré la dureté de la vie et les accidents qui égrènent le cours du récit, le bonheur est ici inaltérable et le rire fonde à lui seul la raison de ce projet gigantesque. On se laisse aller à "Mafrouza", il faut accepter son irrationnelle durée pour faire cette expérience de cinéma inouïe.
Pascal Catheland