Dans son film "Signer", Nurith Aviv s’aventure dans un champ peu connu, celui des langues des signes. Ces langues sont diverses, chacune a sa grammaire, sa syntaxe, complexe et riche. Trois générations de protagonistes, sourds et entendants, mais aussi les chercheuses du Laboratoire de Recherche de Langue des Signes de l’université de Haïfa, s’expriment sur des langues qui ont émergé en Israël au siècle dernier, rejoignant les questions chères à Nurith Aviv de la langue maternelle, la traduction, la transmission. Une invitation à élargir notre perception des langues humaines.
Réalisateur | Nurith Aviv |
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Dans l'œuvre de Nurith Aviv, les langues constituent un terrain de recherche personnelle et cinématographique. Avec "Signer", documentaire généreux et rigoureux, elle nous invite à un passionnant voyage au cœur des langues des signes. Le choix du voyage est loin d’être anodin puisqu’il est bien question d’un déplacement auquel la réalisatrice nous engage dans notre perception et conception du langage. Ainsi, nous sillonnons Israël à la rencontre de plusieurs générations où les enjeux de traduction rejoignent ceux de transmission. Le silence, vivant, parle dans "Signer" et nous oblige à l’observation des visages et des gestes. Regarder pour écouter autrement. Nous faisons littéralement l’expérience joyeuse et physique de l’extraordinaire complexité du développement des langues, au gré des nécessités vernaculaires et des conventions, des histoires aussi bien nationales qu’intimes.
Claire Lasolle
Videodrome 2
Dans l'œuvre de Nurith Aviv, les langues constituent un terrain de recherche personnelle et cinématographique. Avec "Signer", documentaire généreux et rigoureux, elle nous invite à un passionnant voyage au cœur des langues des signes. Le choix du voyage est loin d’être anodin puisqu’il est bien question d’un déplacement auquel la réalisatrice nous engage dans notre perception et conception du langage. Ainsi, nous sillonnons Israël à la rencontre de plusieurs générations où les enjeux de traduction rejoignent ceux de transmission. Le silence, vivant, parle dans "Signer" et nous oblige à l’observation des visages et des gestes. Regarder pour écouter autrement. Nous faisons littéralement l’expérience joyeuse et physique de l’extraordinaire complexité du développement des langues, au gré des nécessités vernaculaires et des conventions, des histoires aussi bien nationales qu’intimes.
Claire Lasolle
Videodrome 2
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