Dans la périphérie rurale de la ville de Gaza City, la famille Samouni s’apprête à célébrer un mariage. C'est la première fête depuis la dernière guerre. Amal, Fouad, leurs frères et leurs cousins ont perdu leurs parents, leurs maisons et leurs oliviers. Le quartier où ils habitent est en reconstruction. Ils replantent des arbres et labourent les champs, mais une tâche plus difficile encore incombe à ces jeunes survivants : reconstruire leur propre mémoire. Au fil de leurs souvenirs, Samouni Road dresse un portrait de cette famille avant, pendant et après l’événement qui a changé leur vie à jamais.
Réalisateur | Stefano Savona |
Acteurs | Claudia Maci, Claudia Maci |
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Le 27 décembre 2008, Israël commence à bombarder la bande de Gaza. "Plomb durci" est déclenché, une opération ignoble dont Stefano Savona nous avait déjà parlé dans son documentaire éponyme en 2009. "Samouni Road" est l'histoire de ce qui reste d'une guerre, l'écho de la douleur qui envahit les rues faites de décombres, de cauchemars et de fantômes.
Mais c'est aussi le retour du clan Samouni à la normalité de ces lieux inexorablement déchirés. Savona situe le point de départ de ce récit au niveau des enfants, victimes innocentes de toute guerre, mais aussi symboles de pureté et d'espoir dans la reconstruction d'un avenir meilleur.
Amal en fait partie : une enfant qui continue à se battre quotidiennement avec ses blessures, physiques et morales, et qui ne sait pas comment raconter une histoire. Ce souvenir intime et tourmenté est l'image manquante que Savona prend en charge et dont il confie la représentation à l'animation poétique et dramatique de l'artiste Simone Massi.
Claudia Maci
Directrice de l’organisation du Festival dei Popoli
Le 27 décembre 2008, Israël commence à bombarder la bande de Gaza. "Plomb durci" est déclenché, une opération ignoble dont Stefano Savona nous avait déjà parlé dans son documentaire éponyme en 2009. "Samouni Road" est l'histoire de ce qui reste d'une guerre, l'écho de la douleur qui envahit les rues faites de décombres, de cauchemars et de fantômes.
Mais c'est aussi le retour du clan Samouni à la normalité de ces lieux inexorablement déchirés. Savona situe le point de départ de ce récit au niveau des enfants, victimes innocentes de toute guerre, mais aussi symboles de pureté et d'espoir dans la reconstruction d'un avenir meilleur.
Amal en fait partie : une enfant qui continue à se battre quotidiennement avec ses blessures, physiques et morales, et qui ne sait pas comment raconter une histoire. Ce souvenir intime et tourmenté est l'image manquante que Savona prend en charge et dont il confie la représentation à l'animation poétique et dramatique de l'artiste Simone Massi.
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