Dans le refuge pour chiens errants d’Agadir au Maroc, plus de 750 animaux trouvent aide et protection en attendant d’être adoptés par une famille. Chaque journée ressemble à la suivante, rythmée par la seule distraction des repas. Halima Ouardiri observe la chorégraphie qui régit la vie de la population animale, dont le quotidien suspendu évoque l’attente bien plus tragique de millions d’êtres humains à la recherche d’une terre d’accueil.
Réalisateur | Halima Ouardiri |
Acteur | Bruno Dequen |
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Sous le soleil plombant du Maroc, une caméra attentive aux couleurs et aux sons observe le quotidien d’un refuge pour chiens errants. Une prémisse aussi simple qu’infiniment complexe à réaliser. Un film sans protagonistes évidents, un documentaire dont la forme aboutie est pourtant dépendante des mouvements imprévisibles de ses sujets. Portée par un véritable regard pictural, l’œuvre d’Halima Ouardiri nous plonge au cœur des multiples interactions d’une communauté de fortune. Évitant le regard anthropomorphique, elle fait corps avec ces multiples chiens pris dans un entre-deux mondes, en attente d’une adoption éventuelle. Lorsque la radio finit par évoquer la crise des migrants, on ne peut s’empêcher de tisser des liens, même si les chiens ne s’en soucient pas. Une leçon de cinéma évocateur.
Bruno Dequen
Directeur artistique des Rencontres internationales du documentaire de Montréal
Sous le soleil plombant du Maroc, une caméra attentive aux couleurs et aux sons observe le quotidien d’un refuge pour chiens errants. Une prémisse aussi simple qu’infiniment complexe à réaliser. Un film sans protagonistes évidents, un documentaire dont la forme aboutie est pourtant dépendante des mouvements imprévisibles de ses sujets. Portée par un véritable regard pictural, l’œuvre d’Halima Ouardiri nous plonge au cœur des multiples interactions d’une communauté de fortune. Évitant le regard anthropomorphique, elle fait corps avec ces multiples chiens pris dans un entre-deux mondes, en attente d’une adoption éventuelle. Lorsque la radio finit par évoquer la crise des migrants, on ne peut s’empêcher de tisser des liens, même si les chiens ne s’en soucient pas. Une leçon de cinéma évocateur.
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