Un homme kurde de 60 ans, qui a grandi dans une tribu nomade dans les montagnes du sud-est de la Turquie, se livre sur des évènements de sa jeunesse qui ont façonné sa vie. Il retrace ainsi son enfance idyllique auprès de sa mère, son premier amour trouvé dans un champ de coton et perdu dans une forêt, puis les abus subis aux mains de la police, dans un lieu sombre et froid.
Réalisateur | Aylin Gökmen |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
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« Ma mère avec ses mains immenses versait l'eau le long de mon corps. L'eau m'enveloppait et me donnait un sentiment de protection et de confiance ». Les mains d'une mère baignant son enfant dans la rivière, un baiser au goût de grenade pas assez mûre, l'humiliation de ne pouvoir cacher sa nudité dans une geôle… Trois temps, trois époques. Vakif nous parle de sensations, de ces empreintes qui restent à jamais inscrites dans son corps. La réalisatrice Aylin Gökmen tisse la voix grave et les mots de l'homme avec le grain de la pellicule. Il y a la forêt, la rivière, les montagnes, les champs de coton, les entrailles de la terre… tout ce qui fait l'identité de ce géant blessé. Une identité kurde maltraitée par le pouvoir turc. C'est simple comme un oiseau qui s'envole. Plein de pudeur. Et c'est très beau aussi. De quoi donner de l'espoir. Ni la poésie ni la beauté ne peuvent mourir, même sous les coups
Éva Tourrent
Responsable artistique de Tënk
« Ma mère avec ses mains immenses versait l'eau le long de mon corps. L'eau m'enveloppait et me donnait un sentiment de protection et de confiance ». Les mains d'une mère baignant son enfant dans la rivière, un baiser au goût de grenade pas assez mûre, l'humiliation de ne pouvoir cacher sa nudité dans une geôle… Trois temps, trois époques. Vakif nous parle de sensations, de ces empreintes qui restent à jamais inscrites dans son corps. La réalisatrice Aylin Gökmen tisse la voix grave et les mots de l'homme avec le grain de la pellicule. Il y a la forêt, la rivière, les montagnes, les champs de coton, les entrailles de la terre… tout ce qui fait l'identité de ce géant blessé. Une identité kurde maltraitée par le pouvoir turc. C'est simple comme un oiseau qui s'envole. Plein de pudeur. Et c'est très beau aussi. De quoi donner de l'espoir. Ni la poésie ni la beauté ne peuvent mourir, même sous les coups
Éva Tourrent
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