C’est le film d’un chien cinéaste. Il entremêle ses images de chiens peuplant l’Histoire du cinéma, ses journaux filmés, ses rêveries. Dans cette comédie animalière, le réalisateur tente de fabriquer avec une productrice un film qui se détournerait du cinéma fait par, et pour les humains : à la recherche de l’œil animal.
Réalisateur | Maxime Martinot |
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Olho animal, c’est au moins deux récits qui s’entretissent. D’une part celui d’un chien cinéaste, d’autre part celui sur la relation ambiguë, toxique, productive se nouant entre ce que seraient les volontés artistiques les plus personnelles d’un artiste et ce qu’il imagine être les attentes du public et des producteurs. C’est aussi le film de l’innocence qui se débat, en quête de sa propre survie, et de ce que seraient ses images dénuées du geste malin de la fabrication. Basant sa réflexion sur l’observation de l’interdépendance entre homme et chien, Maxime Martinot multiplie ses doubles, complexifie les rôles, accorde finalement sa confiance à une productrice autant qu’à ses amis canins. En parallèle, les chiens d'une centaine d’extraits de films réunis constituent la partition d’un chœur semi-domestiqué ; on s’aperçoit grâce à eux que, à scruter le comportement de l’animal, on en déplace notre propre regard.
Charlène Dinhut
Programmatrice et commissaire d'exposition
Olho animal, c’est au moins deux récits qui s’entretissent. D’une part celui d’un chien cinéaste, d’autre part celui sur la relation ambiguë, toxique, productive se nouant entre ce que seraient les volontés artistiques les plus personnelles d’un artiste et ce qu’il imagine être les attentes du public et des producteurs. C’est aussi le film de l’innocence qui se débat, en quête de sa propre survie, et de ce que seraient ses images dénuées du geste malin de la fabrication. Basant sa réflexion sur l’observation de l’interdépendance entre homme et chien, Maxime Martinot multiplie ses doubles, complexifie les rôles, accorde finalement sa confiance à une productrice autant qu’à ses amis canins. En parallèle, les chiens d'une centaine d’extraits de films réunis constituent la partition d’un chœur semi-domestiqué ; on s’aperçoit grâce à eux que, à scruter le comportement de l’animal, on en déplace notre propre regard.
Charlène Dinhut
Programmatrice et commissaire d'exposition
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