Avec pour toile de fond la course annuelle de motoneige de la ville, "Northern Light" entremêle trois histoires de l'époque de la récession américaine. Tandis que les concurrents et leurs familles mettent leurs espoirs dans une course d'endurance de 500 miles, des petites victoires et des grands sacrifices viennent jalonner le chemin.
Réalisateurs | Nick Bentgen, Lisa Kjerulff |
Acteur | Jean-Marie Barbe |
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J’ai découvert un peu par hasard ce film en 2013 à Visions du réel. Au départ, je n’étais pas particulièrement attiré par le résumé de "Northern Light" : "Immersion en cinéma direct dans des familles de chrétiens blancs du Michigan, passionnés de mécanique et de compétitions de motoneige, de bodybuilding, de chasse...".
Pourtant, ce premier film de Nick Bentgen ne m’a pas lâché, probablement parce qu’il s’agit d’une plongée dans l’univers d’une classe ouvrière blanche, américaine, précarisée, qui entre en écho avec le temps présent, celui d’une Amérique archaïque qu’incarne aujourd’hui Trump. Mais la force de l’immersion, le sens de l’élipse de Nick Bentgen sont aussi pour beaucoup dans la puissance de ce récit, cette impression d’être au cœur d’une fresque spectaculaire qui raconte les passions datées d’un monde aujourd’hui déclassé au regard de l’accélération des périls de notre planète.
À voir absolument.
Jean-Marie Barbe
Producteur, président de Tënk
J’ai découvert un peu par hasard ce film en 2013 à Visions du réel. Au départ, je n’étais pas particulièrement attiré par le résumé de "Northern Light" : "Immersion en cinéma direct dans des familles de chrétiens blancs du Michigan, passionnés de mécanique et de compétitions de motoneige, de bodybuilding, de chasse...".
Pourtant, ce premier film de Nick Bentgen ne m’a pas lâché, probablement parce qu’il s’agit d’une plongée dans l’univers d’une classe ouvrière blanche, américaine, précarisée, qui entre en écho avec le temps présent, celui d’une Amérique archaïque qu’incarne aujourd’hui Trump. Mais la force de l’immersion, le sens de l’élipse de Nick Bentgen sont aussi pour beaucoup dans la puissance de ce récit, cette impression d’être au cœur d’une fresque spectaculaire qui raconte les passions datées d’un monde aujourd’hui déclassé au regard de l’accélération des périls de notre planète.
À voir absolument.
Jean-Marie Barbe
Producteur, président de Tënk
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